Chapitre 33

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Au lever du jour

Je suis réveillée par l'odeur d'une délicieuse tarte aux fraises dont la senteur m'efleurait le nez. J'ouvre alors les yeux et croise le regard de Saeed avec une part dans une assiette.

J'ai cru sérieusement qu'il venait me battre de nouveau pour être sorti en douce la nuit dernière mais il n'a rien fait de tel. Bien au contraire, il me sourit cette fois et m'invite à me lever pour faire la paix.

Mon cœur se rempli de joie et alors je lui saute dessus pour le coller comme jamais auparavant. Il verse alors quelques larmes et m'embrasse sur la tête et sur le front.

( sa chaleur et son odeur m'avait manqué et j'étais plus que heureuse qu'il me témoigne de l'affection de nouveau ).

Je l'embrasse aussi sur la joue et la main. Ainsi il me regarde profondément dans les yeux et me caresse le visage.





- Saeed : ... oh bien aimé de mon cœur.

( signes )









- Saeed : est - ce que tu me pardonne de t'avoir battu et presque tué ?

( signes )

Je baisse alors les yeux et pleure un peu aussi. Il relève donc mon menton afin de pouvoir me regarder dans les yeux.






- Saeed : ... dis moi que oui mon amour, s'il te plaît.

( signes )







- Moi : je comprends que c'étais un mal nécessaire. Tu t'es senti obligé de le faire pour mon bien et pour me dissuader de le refaire alors oui je te pardonne.

( signes )






- Moi : mais ne me bats plus de la sorte s'il te plaît. Tu ne l'a jamais fais en dix huit années et j'ai eu très mal.

( signes )







- Saeed : أن الله يغفر لي. لقد ندمت بشدة على القيام بذلك وما زلت أشعر بالأسف عليه في هذه اللحظة بالذات.

( signes )







- Saeed : إذا اضطررت إلى وضع يدي عليك مرة أخرى، فأنا بالتأكيد أفضل الموت

( signes )








- Saeed : ... plus jamais mon amour.

( signes )







Je l'embrasse alors à nouveau sur la barbe et va dans ses bras avant d'avoir une pensée pour le pendentif.

Je le quitte dès lors pour le chercher très rapidement sous les draps. Et lorsque je le retrouve finalement sous la couette, je l'accroche à mon cou avant de me blottir de nouveau dans ses bras.

Il sourit donc, amusé par mes gestes et je le regarde dans les yeux.





- Moi : ... merci beaucoup.

( signes )







- Saeed : merci pourquoi ?

( signes )







- Moi : pour m'avoir offert ce présent inestimable qui vaut mieux que mille bijoux à mes yeux car je sais que c'est toi qui l'a glissé sur la table pour moi.

( signes )

Il sourit alors un peu.







- Moi : tu ne parles presque jamais de nos parents mais je sais que c'est parce qu'ils font partis de tes blessures les plus profondes qui ne guerriront jamais alors je suis heureuse d'avoir cette photo avec moi et je me promets à moi même de ne jamais m'en séparer.

Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant