Chapitre 138

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Cette nuit là il n'est pas parvenu à trouver le sommeil en étant aussi près et à la fois loin de moi.

C'est ainsi qu'il a passé la nuit à veiller dans le silence le plus complet sur son tasbih en comptant les heures après les heures et les minutes après les minutes jusqu'au lever du jour.

Il lui tardait de quitter la prison qu'était son lit mais malgré tout il fut très patient sans pour autant succomber [...]

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C'est ainsi qu'après le lever du jour, les médecin le décharge et il pu finalement se tenir debout sur ses deux jambes.

Cette fois, il parvient seul à ma chambre sans aide (avec l'assistance de Saeed qui a tenu toutefois à rester derrière lui par précaution).

D'un geste tendre et affectueux, il me parcours délicatement la main avant de me toucher passionnément au moment où il s'asseye près de moi et à mon chevet.

Inconsciemment son ami sourit de cette tendresse et décide d'être aveugle (en baissant les yeux).

Sans s'attarder davantage dans notre intimité, il ne tarde donc pas à quitter la chambre pour nous laisser seuls.

Pour la seconde fois il me caresse tendrement la main face à mon visage et mon corps qui semblait vide d'âme.

(j'étais toujours dans un coma profond)

Cette situation a durée six heures ; six longues heures pendant lesquelles il est resté à m'observer dormir sans cesser une seule seconde de m'affectionner.

Puis au bout de presque une journée, ses pensées reviennent finalement à sa fille et il eut envie de la voir aussi ne serait - ce qu'un instant pour revenir très vite à mon chevet.

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Dès lors lorsqu'il franchit l'extérieur de la chambre, son ami se tenait toujours devant l'entrée.

(encore une fois ce dernier affiche un petit sourire pour une raison qu'il peinait à comprendre et cette fois, il ne s'est pas retenu de lui poser la question)


- Sultan : puis -je connaître le sens de ce sourire ...



- Saeed : je pensais dès lors que tu m'aurai demandé à voir ta fille en première !


- Saeed : toutefois je constate que l'amour est plus fort que le sang !



- Sultan : j'ai toujours aimé et chouchouté mes enfants parce qu'ils sont de celle que j'aime ❤️



- Sultan : alors sa mère passera toujours avant elle. Je suis pour elle d'abord avant d'être sienne.



- Saeed : ....... .......

(face à ses mots, il garde donc le silence et ne dis plus rien)

Toutefois, il le conduis néanmoins auprès de sa fille finalement.

Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant