Chapitre 72

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Conversation privée entre eux


- Khamis : est - ce que tu réalises au moins que cette fille sera la cause de ta perte un jour Diesel ?



- Essam : ..... .....




- Khamis : j'ai la rage. Putain comment elle t'a maltraité ! Vas - y j'en ais ma claque de te voir embrasser le sol comme du n'importe quoi.

(il se rapproche donc très vite pour le redresser convenablement avec ses grands bras viriles et le porter au lit ; plus confortable et plus souple (il le laisse faire volontairement).

Il se remets dès lors en position allongé pour être plus à l'aise.



- Essam : merci...




- Khamis : je te préviens ! Si tu crèves par la faute de cette attardé mentale, je la tue aussi Diesel !



- Essam : tu as tort de l'insulter... elle a simplement pris soin de moi.




- Khamis : " pris soin de toi " mes couilles oui !

(Il le foudroie dès lors des yeux)



- Khamis : a t - elle seulement toute sa tête pour prendre soin d'elle même ?




- Essam : je ne rigole pas Khamis, ferme ta gueule !

(Il s'énerve sérieusement cette fois)



- Khamis : ..... .....
(Il le foudroie alors tout de suite des yeux)



- Essam : quoi ? Quel est le sens de ce regard ?




- Khamis : est - ce que tu vas finalement me dire ce que tu comptes faire d'elle ?




- Essam : a t - elle tué ta mère ?





- Khamis : ...... ......

(Il choisit volontairement de ne pas répondre à cette provocation dans son état)



- Essam : sinon quel genre de crime n'est pas pardonnable ? OUI ELLE A VOLÉ MON COEUR ET OUI JE L'AIME !




- Essam : ET TOI TU ES LE SEUL FRÈRE QUE JE N'AI JAMAIS EU !




- Essam : le plus tôt tu l'acceptera, le mieux ça sera !




- Essam : le jour où tu sera amoureux, tu comprendra ...





- Khamis : ..... .....

(Ces mots aussi véridique soient - ils lui déplaisent fortement et alors il le foudroie dangereusement dans les yeux avant de s'en aller sur le champ dans les secondes).

À cette heure là je me rendais à sa chambre pour lui porter à manger lorsque je le croise dans le couloir. Comme une furie, il me bouscule donc sur son passage sans s'en rendre compte dans sa colère en quittant la villa.

Après son départ, je me relève dès lors difficilement du sol pour inspecter mon bras (le frottement au mur m'avait blessé quelque peu).

Je me nettoie donc un peu et ramasse calmement l'assiette et les morceaux de verres sur le sol avant d'aller chercher de quoi nettoyer cette nourriture gaspillée.

..........................

De sa position, il était toujours allongé sur son lit (le regard perdu dans le vide). Je me rapproche alors en silence devant la devanture de la porte pour l'épier.

Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant