Chapitre 95

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De l'autre côté du mur

Plusieurs semaines se sont écoulés.

Par le plus grand des hasard, Sultan rentre au palace en milieu de journée (pour réccupérer des documents très importants qu'il avait oublié plus tôt) et surprend des cris d'enfants depuis l'entrée de ses appartements.

Ainsi, il avait tout de suite reconnu la voix du petit dernier qui parvenait à peine à respirer au point où il pleurait lourdement de faim.


- Sultan : innallillahi wa inna illeyhi rajihoun !

Il laisse donc tout tomber sur le sol pour courir à toutes jambes à l'intérieur avant de se retrouver face à la pire des cruautés humaine : sa femme entrain de battre violemment un bébé de cet âge comme un adulte.

Celui - ci avait tellement pleuré sous ses coups qu'il vomissait un liquide blanc sur le sol et peinait à respirer. Ainsi, il ouvre brusquement la porte et cours le réccupérer dans ses bras pour le délivrer immédiatement de ses griffes.

A ce moment, son boureau sursaute aussitôt de peur à l'entrée de Sultan dans la chambre et la chicotte lui échappe des mains et tombe par terre.

(pendant qu'elle tremblait de toutes ses forces sur elle - même)

Une fois son fils dans les bras, il la foudroie aussi dangereusement du regard avec une rage et une haine indescriptible dans le cœur, de telle sorte qu'elle s'enfuit littéralement de lui (car elle avait été découvert dès lors et pris en flagrant déli).

Il n'a pas eu toutefois le temps de faire quoique ce soit, car l'enfant perdait connaissance dans ses bras.


- Sultan : innallillahi wa inna illeyhi rajihoun !

(le sentant partir)



- Sultan : Soubhan'allah ... Isham ?

(Il le secoue alors dans tous les sens mais il n'ouvre pas pour autant les yeux et semblait ne même plus respirer).

Dans la panique, il court donc très vite pour passer sa tête sous l'eau sans pour autant parvenir à le réveiller (il était inerte).

Ainsi il sort en courant de la maison avec l'enfant dans les bras pour chercher un secours à l'extérieur. C'est ainsi qu'il croise sa mère sur son chemin sur qui il déverse toute sa colère.


- Sa mère : mais soubhan'allah. Que se passe t - il Sultan Amir ?




- Sa mère : et pourquoi cet enfant ne semble plus bouger ?




- Sultan : VOUS ÊTES FINALEMENT PARVENU À VOS FINS MÈRE N'EST - CE PAS ?



- Sultan : VOUS ÊTES PARVENU À FAIRE ENTRER UN ASSASSIN DANS MON LIT POUR TUER MES ENFANTS !




- Sultan : J'ESPÈRE QUE VOUS ÊTES HEUREUSE À PRESENT !



- Sa mère : comment ça un assassin dans ton lit ? Soubhan'allah... dis moi, explique moi au moins ce qui se passe non ?



- Sultan : ce qui se passe vous allez le comprendre si jamais cet enfant meurt, PARCE QUE JE N'ÉPARGNERAI PERSONNE DE CETTE MAISON !




- Sultan : j'ai essayé de fuir cette situation pour éviter un tel jour !




- Sultan : je me suis battu de toutes mes forces pour ne pas en arriver là et je me suis même humilié à vous faire comprendre que je ne voulais pas de cette fille mais vous m'y avez contraint de force !



Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant