Chapitre 158

104 14 0
                                    



Plus tard, il était donc de retour à la maison sans pour autant me trouver dans la chambre.

Au point où il en était, il n'avait même pas remarqué l'eau sur le sol. C'est alors qu'il ressort de la pièce à la hâte comme à son arrivée pour se rendre à la maison de son meilleur ami sans pour autant le trouver.

(la porte d'entrée de celle - ci était également verrouillé et la maison déserte).

C'est ainsi qu'il apprend dans le quartier que j'étais en travail six heures plus tôt et qu'ils ont dû me conduire d'urgence aux soins pour accoucher.

A l'entente de cette nouvelle, il panique et court à toutes jambes pour l'hôpital.



Entre temps à la maternité

Saeed était assis dans le fauteuil en salle d'attente lorsqu'il arrive en courant pour le trouver.

Son coeur bouillonnait et il était déjà en colère après lui. Autant vous dire dès lors qu'il n'a même pas daigné lever le regard vers lui pour le regarder.

(bien au contraire il se lève sur le champs dans l'intention de s'en aller car il ne supportait quasiment plus de se tenir près de lui)

Toutefois sa voix le retiens très vite de partir et il s'arrête (de dos).




- Sultan : soubhan'allah !







- Sultan : je sais parfaitement ce que tu dois ressentir en ce moment. J'ai une idée de ta douleur car je me doute de ce que tu me reproche.

(de n'avoir pas été là pour me conduire à l'hôpital au moment où j'avais le plus besoin de lui)



- Sultan : mais ne pars pas ainsi en étant en colère après moi je t'en prie. Dis moi au moins un mot.






- Sultan : s'il te plaît !







- Sultan: : soubhan'allah !

(avec un profond sentiment de culpabilité en lui)





- Saeed : où étais - tu jusqu'à cette heure Sultan Amir ?

(la seule question qu'il daigne lui poser pour l'instant)





- Sultan : ....... .......

(il demeure silencieux)






- Saeed : réponds moi Sultan Amir !

(en colère)





- Saeed : où étais - tu depuis tout ce temps pendant que ta femme avait besoin de toi au point où elle doit se traîner à quatres pattes jusqu'à ma porte pour recevoir du secours ?





- Saeed : PENDANT QUE TU ÉTAIS OÙ DIS MOI !

(car ce n'était même pas le fait qu'il ait été absent qui le rongeait de l'intérieur mais plutôt l'état de détresse dans lequel je suis arrivée devant sa porte ; en souffrance et couverte de sueur et de sang sur toute la partie inférieure de ma robe)




- Sultan : est - ce donc de cette manière là que tu prends soin de ton épouse ?





- Sultan : je te l'avais pourtant confié en tant que Al'amâna en partant, pas plus tard qu'hier soir !







- Sultan : je sais ....







- Sultan : et si seulement tu pouvais pénétrer mon cœur à l'instant précis, tu saurais à quel point je m'en veux terriblement et à quel point je regrette amèrement mon acte !





- Sultan : me connaissant, je ne lui aurai jamais dis tout ce que je lui ais si j'avais su dès lors qu'elle en serait autant blessé.

(au point d'accoucher prématurement)



- Sultan : toutefois j'ai besoin de savoir comment ils vont tous les deux s'il te plaît. Dis - le moi !






- Saeed : je ne le sais pas. A présent que tu es là, tu peux tout autant prendre tes responsabilités pour t'en occuper toi même !

(sur un ton froid)

Puis il tourne le dos pour s'en aller sur le champ sans pour autant le rassurer.

Au point où il lui en voulait, il a préféré s'éloigner un petit moment de l'hôpital pour se calmer. Ce qu'il comprend d'ailleurs et ne le suis pas.

Au contraire il se dirige vers les infirmières pour se renseigner.



A cette heure là, j'étais couchée et je dormais très profondément, dû à l'épuisement après l'accouchement.

La porte s'ouvre donc doucement et il passe le salam [...]




- Humeira : وعليكم السلام







- Humeira : ... مرحبا

(il entre ensuite et se rapproche quelque peu du lit tandis que je dormais toujours)





- Humeira : ........ ........

(elle sourrit donc avec le bébé dans les bras et se lève en douceur pour se rapprocher de lui et le lui montrer en fin).

Il pu ainsi voir son visage innocent et ses minuscules joues rosées ainsi que ses petites mains.

(au delà de son sourire, il en a versé des larmes de joie)



(au delà de son sourire, il en a versé des larmes de joie)

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.




- Sultan Amir : بسم الله

(bismillah)





Elle le lui passe donc délicatement dans les bras en prêtant attention à sa minuscule tête puis remets son voile sur la tête avant de quitter la chambre pour nous laisser de l'intimité.

A ce moment il s'asseye calmement sur le bord du lit avec l'enfant dans les bras pour se mettre à me regarder (j'étais toujours profondément endormi).

Puis il m'efleure tendrement à travers une petite caresse sur la main.


Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant