Chapitre 14

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- Saeed : quand je te dis que tu es encore une enfant naïve Hagar, je n'ai pas tort. Tu me le prouve tous les jours ...

( signes )






- Saeed : ce qui l'a amené ici, tu le saura bien assez tôt et plus vite que tu ne le pense !

( signes )

J'affiche une mine perplexe et il sourit encore plus.





- Saeed : ne t'inquiète pas. Tu n'as pas à te prendre la tête pour ça. As - tu dîné ?

( signes )






- Moi : je prendrai mon dîner plus tard.

( signes )







Je me lève dès lors pour m'en aller. Je retourne à ma chambre pour finalement plonger dans une longue réflexion sans même m'en rendre compte.

Une heure plus tard, Saeed toque à ma porte de nouveau mais je ne l'entends pas arriver.

( il pose donc la main sur mon épaule et je lève instantanément les yeux vers lui )






- Saeed : à quoi est - ce que tu réfléchis aussi sérieusement ?

( signes )







- Moi : ... à rien.

( signes )







- Moi : as - tu terminé ?

( signes )







- Saeed : oui barak allahu fik. Je venais simplement te prévenir de te préparer pour demain car nous allons sortir dans la matinée. D'accord ?

( signes )





- Moi : oui mais où allons - nous partir ?

( signes )






- Saeed : tu le saura demain incha allah ! Soit juste prête à l'heure.

( signes )






Il s'en va dès lors mais une fois sur le pas de la porte, il s'arrête une dernière fois pendant quelques secondes et se retourne vers moi.







- Saeed : avant que je n'oublie, tu as un visiteur devant la porte. Il t'attend.

( signes )







- Saeed : mais avant de descendre le retrouver, va te rafraîchir et t'habiller convenablement s'il te plait.

( signes )







- Moi : puis - je savoir pourquoi ?

( signes )







- Saeed : parce que c'est ce qui est convenable, c'est tout. Ne me pose plus de questions à présent.

( signes )






- Saeed : surtout ne te donne pas la peine de verrouiler la porte derrière toi et ne rentre pas très tard non plus car je resterai éveillé jusqu'à ton retour.

( signes )







- Moi : ........ ........

( je reste tout aussi muette qu'une tombe et asquiesce des yeux )







Il s'en va dès lors et je me lève très rapidement pour aller faire ce qu'il m'a dis.

Je prends une douche fraîche et porte une abaya blanche ( la plus belle de ma garde robe d'ailleurs ). Je me parfume délicatement et mets le niqab sans me maquiller ( je ne le fais quasiment jamais).

Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant