Chapitre 46

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Pendant ce temps ...

Ma belle-mère débarque chez Sultan comme s'il y avait le feu, toquant assez violemment sur la porte. Le pauvre était encore sous la douche à cette heure là et se pressait du mieux qu'il pouvait pour terminer de s'apprêter.

De seconde en seconde, il s'étonne dès lors et s'inquiète terriblement devant autant d'insistance : autant vous dire qu'il est sorti rapidement en serviette au point où il avait sérieusement cru à un danger ou un décès. C'est ainsi qu'elle le pousse très vite hors de son chemin et rentre dans la maison avec une colère indescriptible dans le regard, sans même lui dire bonjour :



- Sultan : soubhan'allah ... c'est donc vous qui toquez ainsi sur la porte mère ? J'ai eu la frayeur de ma vie en pensant qu'il était arrivé un malheur.





- Sultan : est - ce que tout va bien ?

(plus que inquièt)





- Sa mère : ...... ......

(elle ne prend même pas la peine de lui répondre dans sa colère)




- Sultan : d'ailleurs que faites vous ici à cette heure ? et le mariage alors, à qui avez - vous laissé le soin des derniers arrangements ? je pensais que vous deviez vous occuper de la cérémonie.

( c'est alors qu'il se prend le plus terrible des regard venant de cette dernière )

Ainsi, elle le foudroie des yeux et le scanne de la tête aux pieds ( il était torse nu, en serviette et traînait la mousse partout sur son corps car elle ne lui avait pas laissé le temps de se nettoyer convenablement ).

Une gêne indescriptible l'envahit dès lors face à la honte et alors il baisse les yeux devant celle qui l'a mise au monde. Il se couvre donc le torse très vite :




- Sultan : عفوا الأم

(excuse moi mère)





- Sultan : ton insistance m'a pressé hors de la douche ...

(de manière respectueux)




- Sa mère : parce que tu as vraiment le temps de te laver toi ? Pour aller où dis moi ?





- Sultan : soubhan'allah... comment ça mère ? Que voulez - vous dire par là ?





- Sa mère : JE TE DEMANDE POURQUOI TU T'APPRÊTES DE LA SORTE ET POUR TE RENDRE OÙ SULTAN AMIR ?




- Sa mère : C'EST UNE QUESTION AUSSI SIMPLE QUE ÇA CAR JE NE VOIS PLUS D'INTÉRÊT À TOUT CECI.





- Sa mère : ...ÉTANT DONNÉ QU'IL N' Y A PLUS DE MARIAGE !

( elle hausse donc le ton sur lui alors que le pauvre ne comprenait rien jusqu'alors )



- Sultan : je vous demande pardon ? Quelle est donc cette histoire de dernière minute ?




- Sultan : avec tout le respect que je vous dois mère si c'est encore l'une de vos plaisanteries, cessez - la s'il vous plaît car cela est loin d'être drôle.




- Sultan : vous êtes en droit de le faire sur tout mais pas sur Hagar, mon cœur n'est pas aussi solide et vous le savez parfaitement.





- Sa mère : et c'est certainement ce même cœur qui est et qui sera toujours ton premier problème !





- Sa mère : tu es trop naïf wallah ala'azim ! lorsque tu me regarde et à l'allure où je suis arrivée tu penses sérieusement que j'ai l'air de plaisanter encore plus sur un tel sujet ?

Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant