Chapitre 96

124 15 0
                                    

En moins d'un quart d'heure, ils arrivent donc à l'école des enfants et se retrouvent face à un silence des plus sinistre sur les lieux, qui dépassent l'entendement.

Face à un enfant qui a fait un malaise, il ne comprend pas et s'étonne dès lors de ne trouver aucune ambulance déjà sur place. Bien au contraire les professeurs et le directeur (les onze autres enfants y compris) étaient tous dehors bien qu'aucun d'entre eux ne parlait.

(sinon que ces derniers pleuraient comme s'ils avaient été battus)

Son coeur fond alors encore plus (comme si l'état de santé du cadet Isham ne suffisait pas).


- Sultan : soubhan'allah... qui y'a t -il encore avec ce silence sinistre ?




- Sultan : qu'est - il arrivé ?

(mais aucun d'entre eux ne lui réponds. Les pauvres ne faisaient que pleurer lourdement)

Il se rapproche dès au niveau du premier (l'aîné) pour le prendre dans ses bras.


- Sultan : toi qui est l'aîné Muhammed, parle donc à ton père. Que s'est- il passé et qu'est-ce qui est arrivé à ton frère ?

(mais Muhammed ne lui réponds pas)

Il décide donc de se rapprocher du second et le plus véridique d'entre les treize (qu'on le tue ou non, lui ne ment jamais)


- Sultan : sheik Ihssan ?




- Sultan : bien aimé viens un peu par ici...

(Ce qu'il fait aussitôt et court pour se blôtir dans ses bras)



- Sultan : qui y'a t - il donc sheik ? Pourquoi pleurez - vous et qu'est - il arrivé à Bilal ?

(L'enfant refuse aussi de lever la tête et continue toujours de pleurer sans pour autant lui répondre)

Il ne perd pas espoir pour autant et se rapproche des jumeaux (Fahd et Asmaa)


- Sultan : bien aimé qui y'a t - il donc ? L'un de vous va t - il me répondre ?




- Sultan : où est Bilal le roi des questions ? allez lui dire que je suis là non ?

(eux non plus ne répondent pas et pleurent d'avantage)



- Sultan : Nasim et Nabil même vous, vous refusez de me répondre ?

(Plus que inquiet)



Puis, il prend la petite Hoda dans ses bras dans l'espoir qu'elle le fasse mais elle non plus ne lui réponds pas.

Tous demeurent silencieux y compris Nazir, jasmin et Eman.

Cette fois - ci il ne manquait plus que Manea (4 ans/ à la maternelle) qui semblait se frôter les yeux après avoir été réveillée dans son sommeil.

La pauvre quant à elle ne saurai comprendre ce qui se passe car beaucoup trop jeune comparé aux autres.

Cependant, Saeed pour sa part a très vite fait de comprendre ce qu'il avait dû mal à comprendre car il le voyait et d'expérience, il pouvait le lire dans les yeux des adultes.

Il se rapproche ainsi discrètement au plus près du directeur (toujours pendant que son ami continuait de questionner ses enfants qui demeuraient muets comme des tombes).


- Saeed : quand exactement cela s'est- il produit ?




- Le directeur : son âme a été repris il y'a moins d'une heure. Il se trouve dans mon bureau actuellement et incha Allah, j'ai envoyé chercher un linceul.



Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant