Chapitre 98

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Après plusieurs mois passés

Malgré la douleur du deuil, il était toujours présent pour les enfants qui commençaient à prendre petit à petit leur indépendance.

Comme tous les matins dans la maison, c'était donc la course au milieu du bazars pour les faire partir à l'école à l'heure.

Ainsi pendant qu'il apprêtait le déjeuner de chacun, les plus jeunes courraient dans tous les sens


- Sultan : soubhan'allah... combien de fois t'ais - je déja dis de ne plus courir dans la maison Nasim ?



- Sultan : tu veux te casser la jambe aussi après le bras ?




- Le petit Nasim : pardon papa ❤️




- Sultan : si seulement tu n'allais pas refaire la même chose demain ...




- Sultan : où est Asmaa ? C'est la seule qui ne soit pas encore prête.




- Le petit Eman : dans la salle de bain papa.



- Sultan : d'accord je reviens mais en attendant tu arrête de tirer sur les cheveux de ta petite sœur, ce n'est pas un jouet autrement je vais tirer sur ton nez aussi



- Eman : soubhan'allah

(avant de toucher son petit nez, sentant déjà la douleur)



- Sultan : comment ça soubhan'allah, c'est tout autant douloureux non ?



- Sultan : bon allez, tu demande pardon à ta sœur maintenant si tu ne veux pas que je fasse la même chose avec toi.



- Eman : pardon Maya ...




- Maya : je te pardonne ❤️




- Sultan : c'est bien, vous enfilez vos chaussures maintenant il est l'heure pour l'école !

(c'est à ce moment là que le petit sheik cherche sa paire de chaussures et Muhammed sa montre).

A croire qu'ils le font tout le temps exprès pour arriver en retard.

Le pauvre était donc obligé de se plier en quatre pour les aider dans la recherche. Il parvient finalement à retrouver les chaussures de l'autre pour le lui faire enfiler avant le tour de son frère


- Nabil : merci papa ❤️



- Sultan : vous êtes sûr de n'avoir rien oublié dont vous aurez besoin à l'école ? Et vos déjeuner ?



- Nabil : ouiii ....




- Sultan : non, tournez vous un peu d'abord.

(il vérifie donc quand même une dernière fois et il eut raison de le faire car il avait encore changé sa gamelle contre celui de son autre frère)



- Sultan : soubhan'allah, que vais - je donc faire de toi Ismaïl ? dis moi.



- Sultan : ne sais- tu pas que tu es intolérant au lactose ? alors les crêpes au chocolat ne sont pas pour toi.




- Ismaïl : ...... ......

(il affiche un petit sourire coupable, sachant très bien ce qu'il a fait)


- Sultan : allez tu rends la boîte de Nabil maintenant et tu reprends la tienne !

(il procède des lors aux échanges avant de refermer leurs sacs)


Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant