Chapitre 112

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Dans la soirée à l'heure de la fermeture

Après avoir fait le guet devant le centre pendant plusieurs heures, il charge finalement son arme et quitte en silence la voiture en direction de l'entrée principale.


Après avoir fait le guet devant le centre pendant plusieurs heures, il charge finalement son arme et quitte en silence la voiture en direction de l'entrée principale

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A l'instant où il franchit la porte, le pauvre homme lève aussitôt les yeux pour lui faire savoir poliment qu'il était l'heure de la fermeture.



- navré pour vous mais j'ai terminé ma journée en ce qui concerne ce soir mais vous pouvez revenir demain matin à 9 heure incha Allah.




- Khamis : même si je vous offre 4000 pour une copie de c******* ?





- Je vous demande pardon ?





- Khamis : J'en ais besoin dans l'urgence et cela ne peut pas attendre demain matin !




- Sauf que j'ai déjà bouclé mes comptes de la journée au niveau de la caisse. Je ne peux plus effectuer d'encaissement.




- Khamis : ce n'est pas un soucis. J'ai du liquide sur moi.





- ........ .......

(à cet instant, il se hasarde dès lors à l'inspecter de la tête aux pieds sans pour autant baisser sa garde)




- Khamis : est - ce que vous pouvez me le fournir oui ou non ? Ma patience a aussi ses limites !

(il commençait à s'énerver en effet)



- ...... ......

(le fait étant qu'il avait grandement besoin de cet argent pour nourrir sa famille alors bien que son coeur n'était pas tranquille, il ne pouvait refuser de le lui vendre)




- Restez ici je vais le chercher !

(ainsi, il hésite encore quelques secondes avant de se décider finalement à aller chercher la marchandise dans la pièce du fond.

..........................

Malheureusement il s'en ait fallu de quelques secondes (le temps qu'il tourne le dos) pour qu'il verrouille instantanément la cage de la porte avant de descendre le retrouver.

A la seule vue de son arme, le disque dure qu'il tenait en main lui échappe et il commence à reculer aussitôt en arrière.



- Soubhan'allah...

(les mains en l'air)




- Qui êtes-vous réellement et que me voulez - vous exactement ?




- si c'est réellement pour ne pas me payer sachez que vous pouvez l'emporter avec tout ce que vous voulez d'autre mais ne me faîtes pas du mal je vous en prie.




- J'ai une famille et des enfants à ma charge !




- Khamis : vous pensez sérieusement encore que je suis là pour un putain de disque dur ? MAIS QU'EST - CE QUE J'EN AIS A FOUTRE DE ÇA ?




- Khamis : PAR CONTRE, VOUS ALLEZ TOUT DE SUITE ME DIRE CE QU'IL VOULAIT !




- je crains de ne pas vous comprendre " ce que voulais qui ? "




- Khamis : l'homme en qamis bleu qui est passé ici il y'a de cela exactement sept (7) heures !




- Khamis : JE VEUX SAVOIR TOUT DE SUITE CE QU'IL VOULAIT ET LA MISSION QU'IL VOUS A CONFIÉ.





- ........ ......

(il demeure silencieux)




- Khamis : PUTAIN DE MERDE EST - CE QUE VOUS ALLEZ L'OUVRIR A LA FIN AVANT QUE JE NE VOUS BUTE ?




- rien ... il ne voulais rien mise à part que j'effectue une traçabilité de ce téléphone

(qu'il sort de sa poche en tremblant)



- Khamis : POURQUOI ?





- Khamis : REPONDEZ MOI ! POURQUOI DIABLE VOUDRAIT - IL FAIRE TRACER CE TÉLÉPHONE ?




- je l'ignore ! Tout ce que je sais c'est qu'il tenait simplement à connaître la dernière localisation exacte de son propriétaire avant son meurtre !




- Mais rien de plus, je vous l'assure !





- Khamis : et j'imagine que vous l'avez trouvé ?

(de manière ironique car de toute évidence il avait pour intention de le tuer avant qu'il ne puisse le lui dire)


- La zone est très large mais il a effectué sa dernière photographie sur une plage. L'adresse précise qu'il cherche ne doit pas en être loin.




- Khamis : c'est bien mais je ne vous laisse pas le choix que d'emporter cette information dans votre tombe !

(à l'instant il visse le silencieux sur l'arme avant de le pointer sur son crâne)



- Soubhan'allah....

(le seul mot qu'il a eu le temps de prononcer avant de s'effondrer sur le sol nu dans un bain de sang)



A cet instant et seulement à ce moment précis, il réalise et prend conscience de la gravité de la situation et à quel point ils ont réveillé le pire qui sommeillait en lui quoiqu'il est entré en guerre et qu'il ne s'arrêtera pas avant d'avoir vu la fin de Diesel : à l'évidence Sultan est devenu un danger pour la vie de son meilleur ami et il lui fallait éliminer cette sérieuse menace qu'il représente au plus vite au risque que son instinct de survie ne les foute tous dans la merde !



- Khamis : BORDEL DE MERDE !

(après un coup des plus violent dans le mur)



- Khamis : TOUT ÇA ARRIVE PARCE QUE TU NE VEUX JAMAIS M'ÉCOUTER ESSAM ! ET UNE FOIS ENCORE JE VAIS DEVOIR PRENDRE TES COUILLES A TA PLACE !




- Khamis : PUTAIN ... !

(le pire étant qu'il l'avait sous - estimé et qu'il ne l'imaginait pas aussi intelligent)



Pour la n ième fois, il s'est donc retrouvé à devoir mettre le feu partout pour faire disparaître toutes les traces avant d'emprunter sa voiture avec le fameux téléphone et démarrer au quart de tour au moment où le magasin s'enflammait dangereusement.


Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant