Chapitre 154

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Une heure plus tard

Presque en fin de journée, Saeed était finalement de retour et bien qu'il s'efforçait de ne pas le faire paraître ses yeux tous rouges parlaient pour lui et traduisaient ce qu'il ne voulait dire.

Il franchit calmement l'entrée dans un silence des plus sinistre et retire ses chaussures face au regard de sa femme qui l'attendait patiemment depuis son départ.

Puis ayant lu le message dans ses yeux, elle baisse nerveusement la tête pour ne plus la relever car le silence est aussi un langage parfois.

Sultan avait réussi [...]

Face à cette situation qui ne nécessite pas de mots, elle se lève alors pour rejoindre calmement sa chambre ne serait-ce que pour lui permettre de retrouver un peu d'intimité pour s'asseoir et souffler un peu.

(intelligente est certes une femme qui sais quand il faut parler et quand cela n'est pas nécessaire).



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Plus tard donc


Plus tard donc

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Il la retrouve dans la chambre mais ne lui adresse toujourd pas la parole pour autant. Au contraire il va directement sous la douche pour se rafraichir afin de s'installer calmement sur son tapis de prière.

(il procède ensuite à deux rakkats)

Puis au moment où son coeur était à moitié apaisé, il se hasarde à lever le regard vers celle - ci

(toujours assise à l'observer)

A ce moment, elle baisse les yeux remarquant en effet qu'il la fixait du regard.




- Saeed : Aïcha Humeira ....






- Humeira : dis moi.

(les yeux toujours baissés)




- Saeed : pourquoi tu ne parles pas depuis tout à l'heure et pourquoi as - tu fuis devant moi à mon arrivé ?





- Humeira : dans l'état où tu es rentré, j'ai eu peur que tu me saute au cou si jamais j'avais osé prononcer un seul mot.





- Humeira : excuse moi ...






- Saeed : en quinze années de vie commune ais - je déjà levé la main où la voix sur toi ?





- Humeira : non ...






- Saeed : alors ce n'est pas parce que je suis arrivé ici en colère que je vais m'amuser pour autant à te porter la main. Tu ne m'a rien fait que je saches et tu n'es pas non plus responsable de mes nerfs.




Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant