9 - A bord du Poudlard Express

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Le matin du départ fut difficile pour Salazar. Il n'avait plus du tout envie de retourner en Angleterre. Il allait devoir partir dans ce pays, faire comme si tout allé bien alors que sa mère l'avait abandonné. Il était tombé sur une marraine géniale mais ça ne remplaçait pas sa mère. Hilda le rassura en lui rappelant qu'il ne serait pas seul à Poudlard. Elle le rejoindrait bientôt. En une semaine, Salazar pouvait dire qu'il débutait de nouvelles amitiés avec les sœurs et Franck, qu'il avait peut-être trouvé une sorte d'amie ou sœur en Apollina. Ce fut Regulus qui accompagna Salazar jusqu'à Londres sous un déluge et un temps épouvantable, puis King's Cross.

Salazar avait un sac de voyage plus petit et plus léger que les malles de ses futures camarades d'école. Il était bien sûr enchanté pour que toute ses affaires rentre dedans. Regulus le poussa doucement à travers la barrière magique et le suivit.

Le Poudlard Express, avec sa locomotive à vapeur d'un rouge étincelant, était déjà là. Regulus et Salazar s'avancèrent parmi les parents et leurs enfants. Salazar s'arrêta au bout d'un moment vers le milieu du train. Ils montèrent tous les deux, et Regulus d'un coup de baguette rangea le sac de Salazar dans un des filets. Le compartiment était vide. Salazar espérait que personne viendrait le déranger.

« Bon... sois prudent, fit Regulus avec un sourire. Travaille bien, ne fais pas trop de bêtise... si tu en fais, fais en sorte que personne le sache.

« D'accord ! Ria Salazar. Merci. Je... je suis encore un peu perdu... mais merci.

« On viendra te voir pendant une des épreuves du Tournois. C'est ouvert au public. Allé ! Bonne année ! Et ne t'inquiète pas, l'école est sympa. Il y a la Chambre des Secrets... je crois me souvenir que l'entrée est au deuxième étage. Ouais un ancienne chambre.

« Vous avez été à Poudlard ? s'étonna Salazar.

« Ouais, il y a longtemps, répondit Regulus avec un sourire nostalgique. Ça a dû pas mal changé depuis.

« Je... pourquoi vous avez dit être mon grand-oncle ? Demanda soudainement Salazar.

La porte du compartiment s'ouvrit sur Drago Malefoy et deux énorme élève. Salazar les salua. Regulus fit un simple hochement de la tête.

« Allé, la jeunesse, profitez bien, lança Regulus en les laissant.

Salazar se précipita derrière lui, il laissa passer un groupe de roux. Il y en avait partout ici ! Il sauta sur le quai et Regulus l'attrapa pour le faire remonter dans le wagon.

« Je n'ai pas vraiment menti, murmura Regulus alors que les portes se fermaient l'une après l'autre. Sois prudent, Salazar. Voldemort va savoir qu'il s'est fait avoir par ta mère. Ecris nous. Ecris nous ! Cria t-il en se reculant alors que la porte se fermait entre eux. Salazar soupira de frustration. Il donna un coup de pied dans la porte.

Il retourna vers son compartiment, squatté par Malefoy et ses deux gorilles dont il n'avait pas retenu les noms.

« Je me demande...

« Chut !

Salazar s'arrêta et tendit l'oreille. De son compartiment, Malefoy parlait de lui, encore :

« ... En fait, mon père avait envisagé de m'envoyer faire mes études à Durmstrang plutôt qu'à Poudlard. Le directeur est un de ses amis. Vous savez ce qu'il pense de Dumbledore -ce type adore les Sang-de-Bourbes...

Salazar inspira. Il s'avança furieux. Il croisa alors le regard noisette de Granger aussi énervé que lui qui s'apprêtait à fermer la porte de son compartiment. Elle lui sourit. Il s'avança doucement, attendant qu'elle accepte de le laisser entrer. Elle s'écarta un peu et il retrouva Potter et Weasley. Elle ferma la porte, faisant taire la voix de Malefoy. Salazar soupira.

Le Maitre des Ombres et la Coupe de FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant