5 - Le testament de Dumbledore

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La dernière semaine de juillet arrivé à sa fin. Salazar regardait le carton d'invitation pour un mariage, et un parchemin de Regulus qui était retourné en Angleterre. Les Aurors français quittaient le ministère anglais et ils devaient préparer leur départ. Regulus en voulait à Rufus Scrimgeour de les renvoyer. Lui-même pourrait rester, mais juste en tant que Ambassadeur de la France. Il proposait à Salazar de le rejoindre le dernier jour du mois, au ministère, pour des papiers à signer. Salazar n'avait aucune idée de ce que le ministère anglais lui voulait. Il avait bien sûr répondu, demandant pourquoi on le demandait, mais Regulus n'avait pas l'air de vouloir lui répondre.

Ainsi, il revit César et Diana rentrer le dernier jour, un peu déçu. César annonça alors la mort de Alastor Maugrey. Salazar écouta l'aventure des sept Potter. Salazar ne comprenait pas pourquoi Regulus n'y avait pas prit part. Il aurait été alors sûr que Maugrey serait encore en vie. Regulus semblait bien distant, comme s'il attendait quelque chose. Salazar avait l'impression de revoir Serpentard lire un parchemin tranquillement alors que Gryffondor lui criait dessus. C'était pareil.

Il n'avait malheureusement plus le temps d'y penser et tirant un sac avec des affaires pour quelques jours, il se présenta devant une Destinée inquiète. Elle voulait venir, pour le protéger, n'ayant aucune confiance en Scrimgeour. Elle l'embrassa, lui demandant d'être prudent et surtout de rester collé à Regulus. Salazar lui promit tout ce qu'elle voulait et la repoussa doucement. Il l'embrassa sur la joue. Enfin, il se tourna vers César qui l'accompagnait en Angleterre.

En arrivant dans le ministère, Salazar sentit l'angoisse et la peur, comme si elles étaient des personnes, palpables et bien présentes. Il inspira et avança jusqu'au sorcier-vigile. Avant même de présenter sa baguette, Regulus arrivait, pressé.

« Rufus nous rejoins ailleurs, dit-il à César. On ne reste pas là.

« C'est sûrement mieux, concéda César. Bon, alors à dans trois jours, Salazar !

Il lui ébouriffa les cheveux et s'éloigna vers une des cheminées. Regulus envoya balader le vigile et attrapa le bras de Salazar pour transplaner. Avant de sentir les couleurs chavirer, Salazar eut la nette impression que quelqu'un l'observait.

Lorsque Salazar toucha le sol, il inspira, reprenant ses esprits. Il regarda alors l'étrange maison devant lui. Il eut un sourire. Elle était bancale mais la magie était omniprésente et il adorait déjà pouvoir y entrer.

« Où sommes nous ?

« Chez les Weasley, répondit Regulus. Viens.

Ils s'approchèrent d'une petite assemblée dans un jardin sur le côté de la maison. Salazar reconnut immédiatement les Weasley, Harry Potter et Hermione Granger. Il y avait aussi Fleur Delacour et au vu des visage, ses parents et une jeune fille, copie conforme de la française. Il avança vers eux, avec un sourire. Tous les regardaient étonnés.

« Regulus, on ne vous attendez pas avant demain matin, dit Mrs Weasley.

D'un coup, avant de pouvoir répondre, une forme argenté apparue sur la table autour duquel l'assemblée était. C'était une traîné en forme de belette qui se redressa sur les pattes arrières et parla avec la voix de Mr Weasley :

« Le ministre de la magie va venir avec moi.

Le Patronus disparut alors et deux inviter se levèrent d'un bond. Salazar reconnut celui un peu maladif, Remus Lupin avec une magnifique jeune femme, au cheveux éclatants, Tonks. Il ne se souvenais pas de son prénom.

« Il ne faut pas que nous restions ici, dit Lupin. Harry, je suis désolé, je t'expliquerai plus tard...

Il saisit Tonks et l'entraîna avec lui. Ils allèrent jusqu'à la clôture, l'enjambèrent puis disparurent. Mrs Weasley semblait décondertée.

Le Maitre des Ombres et la Coupe de FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant