10 - Répartition

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La file des élèves se lancèrent derrière Hagrid. Ils traversèrent une forêt. Personne ne parlait, tous concentré pour ne pas glisser sur le sol trempé. Beaucoup regardait avec envie le parapluie de Salazar. Celui-ci maugréa plusieurs fois, sur le chemin, à chaque glissade. Malgré le parapluie, l'eau fouettait son visage. Il avait hâte de se retrouver dans le château au chaud. Il devait absolument se souvenir comment sécher ses vêtements.

L'étroit chemin avait soudain débouché sur la rive d'un grand lac noir. De l'autre côté du lac, perché au sommet d'une montagne, l'immense château hérissé de tours pointues étincelait de toutes ses fenêtres dans le ciel couvert. Le sol était humide et glissant. Heureusement la pluie s'était arrêté.

« Pas plus de quatre par barque, expliqua Hagrid.

Salazar soupira. Il fit disparaître son parapluie et prit place avec trois autres élèves. A peine fut il dedans que la barque se mit en mouvement sur l'immense étendu d'eau. Tout le monde restait silencieux, les yeux fixé vers le château. Salazar devait bien avouer que le spectacle était impressionnant. Le château se découpait dans la nuit noir illuminant le lac. La pluie reprit alors de plus belle et Salazar refit apparaître un parapluie. Les trois première année de sa barque se serrèrent contre lui, se protégeant des trompe d'eau. Salazar crût entendre un cri puis il vit Hagrid tirait quelqu'un de l'eau. Un des élèves avait chuté par dessus bord. Salazar ricana doucement, quel imbécile.

« Baissez la tête !

Salazar baissa la tête et sentit des gouttelettes tombaient dans son cou. Il grimaça. Les barques glissèrent sous un rideau de lierre qui cachait une entrée dans la roche. Ils longèrent un long tunnel creusé dans la roche. Ils arrivèrent dans une crique. Tous débarquèrent sur un sol en roc.

Le géant les guida dans un passage creusé dans la roche. Ils arrivèrent sur la pelouse du parc boueuse et glissante. Ils s'arrêtèrent alors devant l'immense porte en bois. Hagrid frappa trois fois puis entra, encourageant les élèves à le suivre. Salazar regardait ses petits camarades, tous trempés, comme lui. Il soupira, il devait avoir l'air pitoyable, lui aussi. Ils furent accueillit par une grande sorcière, vêtue d'une longue robe verte. Elle avait le visage sévère. Elle les guida à son tour à travers le grand hall du château.

« Bienvenue à Poudlard, dit le professeur. Le banquet de début d'année va bientôt commencer mais avant vous allez être répartis dans les différentes maisons. Cette cérémonie est très importante. Vous devez savoir que tout au long de votre scolarité à Poudlard, votre maison sera comme une seconde famille. Vous y suivrez les mêmes cours, vous y dormirez dans le même dortoir et vous passerez votre temps libre dans la même salle commune. Les maisons sont au nombre de quatre. Elles ont pour nom Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Chaque maison a sa propre histoire, ses propres valeurs et chacune d'elles a formé des sorcières et sorciers de premier plan. Pendant votre année, chaque fois que vous obtenez des résultats, vous rapportez des points à votre maison. Si vous enfreignez le règlement, vous en ferez perdre. A la fin de l'année, la maison qui aura le plus de point, remportera la coupe des Quatre maisons. Bien la cérémonie va commencer d'ici quelques minutes. Monsieur Belmort, vous passerez en premier. Je reviendrai vous cherchez. Attendez ici en silence.

Elle quitta la pièce où elle les avait conduit. Les enfants chuchotaient entre eux. Ils se demandaient comment se passait la cérémonie de répartition. Salazar écoutait amusé les différentes propositions. Il remarqua alors un des gamin recouvert d'une cape de fourrure trop lourde et qui traînait sur le sol. Il reconnut le manteau du géant et devina que ce devait être l'élève qui avait chuter dans le lac. Quand l'enseignante revint, elle demanda à Salazar de la suivre puis que les autres se mettent en rang par deux. Salazar fut impressionné par la Grande Salle. Le plafond était parsemé de bougie et des éclairs apparaissaient à chaque grondement de tonnerre. En 2000, le plafond n'avait que quelques bougies et la salle ressemblait à un mausolée. Lorsque la professeur installa le vieux chapeau, le silence prit place dans la Grande Salle. Une déchirure apparut alors sur le chapeau et elle remua pour chanter une chanson :

Le Maitre des Ombres et la Coupe de FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant