Le Maitre des Ombres et la Coupe de Feu

Partie sans titre 72

La Meute avait gagné de nouveau droit. Le capitaine de l'équipe de Quidditch se retrouvait à l'infirmerie et il fallait bien le remplacer. Etrangement, Orion refusa l'offre, il avait déjà son équipe et était batteur. Le brun voulait tant pouvoir relancer l'équipe des Fondateurs. Parfois, il retrouve Crivey et l'entraînait pour l'année prochaine. La Gryffondor avait gagné en maîtrise et visait beaucoup mieux, mais toujours trop fort. Ses cognards était des boulets de canon ! Salazar et Stiles en profitait pour s'amuser aussi. Indra boudait alors la plus part du temps, jaloux que son meilleur ami préfère jouer avec Crivey que lui, au poste de batteur. Pourtant, le jeune Indien, était un excellent gardien, et plusieurs fois, Stiles l'encouragea à postuler à ce poste l'année prochaine. Les cinq garçons avec Dobbs, ne doutaient pas que Dumbledore tiendrait sa promesse et que la cinquième équipe de Poudlard serait à nouveau créée.

Il restait un mois avant les examens de fin d'année, et pour Fanny, cela signifiait les ASPIC. Salazar était encore plus présent à l'infirmerie et revoyait un peu plus Ginny. Les discussions entre eux était courtoise et plusieurs fois Salazar sentait le regard de la jeune sorcière dans son dos alors qu'il aidait un élève en pleine angoisse. Il aimait beaucoup se sentir utile et entouré, même par des malades.

« Tu viendras me voir jouer ? Demanda Ginny, la veille du dernier match de l'année.

Salazar ne montra pas son étonnement. Pourtant il ne s'attendait pas à ce que la Gryffondor l'invite à voir son dernier match. Serpentard avait perdu contre Poufsouffle, de peu. Serdaigle était donc premier, puis Serpentard, Poufsouffle et enfin Gryffondor. Il y avait peu de chance que les lions remporte la coupe, cette année. Il avait souffert de voir son équipe perdre.

« Je ne pense pas, dit-il enfin.

Ginny ne cacha pas sa déception. Elle avait baissé les yeux, triste. Le garçon la regardait tranquillement, un peu amusé.

« Pourquoi est ce si important que je vienne te voir ? Demanda t-il. Tu ne m'aimes pas, Ginny. Nous sommes juste deux amis.

« Et un ami ne vient pas encourager son ami ? Grogna Ginny. Et... je t'aime, si.

« Je ne suis pas un expert en amour, dit Salazar avec douceur, mais... tu aime un autre garçon.

« C'est ce que tu as vu dans les cartes, devina Ginny. Tu sais vraiment lire les cartes ? Je pensais que... enfin...

Salazar affichait un sourire amusé, et même très moqueur. Il avait plutôt bien lut, d'après lui. Il avait envie de la rassurer, un jour ce garçon qu'elle aime depuis si longtemps, la verrait. Salazar ne savait pas si il en était jaloux. Il aimait Ginny, mais petit à petit, il s'était rendu compte qu'il ne rêvait pas d'elle, ou ne la cherchait pas toujours du regard comme si sa vie en dépendait. En fait, il se rendait compte que même s'ils étaient sorti ensemble, ils n'avaient jamais eu de vrai comportement d'un couple.

« Bon, peut-être que je viendrais, les Serdaigle n'ont pas assez de supporter, dit-il après un long silence.

Ginny releva la tête, furieuse. Elle pouvait bien voir, qu'il se moquait d'elle, mais elle était sûr, que le Serpentard serait capable de mettre les couleurs de Serdaigle, rien que pour l'embêter. Elle aimerait tant le voir avec une écharpe rouge et or, elle était sûr que ça lui irait très bien. Parfois, elle se demandait pourquoi ce garçon, si courageux n'était pas dans la noble maison de Godric Gryffondor. Il était aussi arrogant que certains de ses camarades, et avait un grand coeur. Il était à Serpentard, comme sa chemise verte le montrait. Elle sourit, repensant au déjeuner.

« Pourquoi souris tu ? Demanda Salazar. Tu étais en colère et tout d'un coup, j'ai l'impression que... tu veux rire... ?

« Je pensais juste à ce midi, répondit Ginny. J'ai beaucoup aimé ce que tu as dit à Ombrage.