10 - les règles de la maison

60 9 2
                                    


Le lendemain, Salazar fut le premier des cinquième années à se lever. Il alla dans la salle de bain en face et se doucha rapidement. Il était encore tôt, mais il avait envie de se détendre un peu avant de rejoindre les autres préfets. Quand il retourna dans sa chambre une demi-heure plus tard, Stiles commençait à émerger d'un sommeil assez court. Salazar lui fit un petit signe de tête et le laissa après avoir rangé ses affaires dans son coffre.

Il descendit avec un sourire et retrouva Helena et Astoria déjà prête en pleine discussion. Salazar sauta dans la canapé à côté de la blonde.

« Vous avez été parfait, dit Helena en salutation. Bon... alors, Arthur ne va pas tarder, il est allé aux cuisines, chercher une petite collation. On sait recevoir à Serpentard !

Salazar approuva.

« ah, voilà Pansy, fit Asttoria avec un sourire. Bien dormi ?

« Oui, soupira Pansy. A votre tour de surveiller les petits monstres.

Elle leur adressa un sourire, un peu moqueur. Salazar haussa les épaules.

« Je crois que ça va, dit-il. Ils sont encore timides.

« Oh, je ne doute pas qu'avec toi, ils le resteront, rémarqua Pansy.

« Que veux tu dire ? Demanda Salazar nonchalant, un bras sur le dossier du canapé.

« Que tout le monde sait qui est ton cher papa, dit Pansy.

Elle paraissait très fière d'elle, espérant sûrement faire disparaître le sourire narquois de Salazar. Elle fut bien déçu en voyant celui-ci abordait un plus grand sourire.

« Oh, je vois, dit Salazar. Mince, alors... moi qui pensais que c'était un secret très bien caché.

Il claqua des doigts.

« Du coup, Pansy, tu veux bien remplacé ma Lestrange ? Et Malefoy, être mon super bras droit... ah, non, c'est vrai, les Malefoy n'ont pas l'air doué pour faire le travail qu'on leur confie... d'ailleurs, Drago compte se joindre à nous ?

Helena se pinça les lèvres. Elle lança un petit regard à Pansy qui avait légèrement rougit. La sixième année préféra hausser les épaules. Salazar se laissa aller contre le dossier, toujours tranquille. Peut-être que l'année allait être un peu plus difficile que prévu. Il imaginait que beaucoup d'élève allait lui faire regretter d'être le fils de Voldemort. Il doutait qu'ils allaient osé le faire de manière ouverte, mais il allait devoir être prudent. Démentir risquait de renforcer encore plus la rumeur... qui n'en était pas vraiment une, vu que c'était vrai. Alors, autant en rire ou faire comme si ce n'était pas grave. Il avait d'autre chose plus importante à penser, comme avoir ses BUSE. Enfin Arthur, le préfet de septième année arriva, avec un immense panier. Il le posa sur la grande table ovale, dans le fond de la salle. Ses collègues approchèrent, ravi de voir des croissants et des pains au chocolat, ou comme expliqua Salazar « chocolatine » dans le coin de France où il vivait.

A sept heure pile, Astoria pénétrait dans la chambre des première années filles pendant que Salazar entrait dans celle des garçons. Il fut content de voir que tous l'avaient écouté et avait enfilé leur uniforme. Certain n'avait pas réussit à nouer leurs cravates et baissait les yeux, de peur d'être grondé. Salazar ricana doucement, et les rassura, en bas, avec les autres préfets ils apprendraient à le faire grâce à leur baguette. Ils descendirent donc en rang, silencieux, croisant les autres qui se levaient ou partaient déjà pour prendre leur petit déjeuner.

« Venez, n'ayez pas peur, dit Helena avec un sourire chaleureux. Venez.

Les dix élèves furent répartit en une ligne, d'un côté de la table.

Le Maitre des Ombres et la Coupe de FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant