Le Maitre des Ombres et la Coupe de Feu

30 - Un nouveau compagnon

La semaine parut interminable. Après le départ des deux françaises, Salazar s'ennuyait encore plus. Le professeur Rogue trouva alors un moyen de rendre les cours de son élève plus passionnant en le faisant lire des ouvrages pour les années à venir. Salazar passait alors le soir avec son enseignant à étudier, terminant les journées sans les remarquer. Ses amis tentaient de le faire sortir de ses livres et devoirs, sans grand succès. Et le vendredi soir, les quatre garçons étaient dans le bureau de Rogue à apprendre à faire une potion de soins contre l'acné. Orion était curieusement le plus intéressé par cette lotion, et se montra excellent préparateur. Rogue eut un léger sourire quand il vit le mélange du ténébreux garçon. Rien n'était perdu pour lui.

Heureux, les Serpentard imaginaient déjà leur sortie du lendemain. Salazar était un peu plus excité, ayant envie de revoir Apollina qui viendrait seule. Cléo devait garder la boutique ouverte. Il fut convenu que les trois amis laisseraient leur camarade avec son amie, comprenant très bien que le jeune français avait besoin de se ressourcer. S'il pouvait être moins maussade pour les mois suivants, ils voulaient bien faire le sacrifice de ne pas être avec lui pendant une sortie au village. Ils espéraient juste que Salazar reviendrait avec le sourire et une nouvelle volonté de sortir et s'amuser avec eux. Les garçons s'étaient attaché à Salazar, l'appréciant pour ses nombreuses connaissances et son talent pour réussir tout ce qu'il entreprenait. Pour eux, il était clair que Salazar gagnerait la coupe.

Salazar moins enthousiaste pour gagner, voulait juste ne pas mourir bêtement pendant le tournoi. L'objectif paraissait atteignable jusqu'à présent. Finalement, Orion avait eut raison, ils auraient pût faire un Tournoi pour junior, vu la préparation et la sécurité autour des épreuves.

Le samedi matin, Salazar se dirigea vers Dumbledore, une lettre à la main. Il était confiant et souriait, ce qui plut au directeur. Celui-ci lut la lettre et la rendit au garçon :

« Très bien, je vous laisse rejoindre votre amie. Attendez juste que j'ai fini mon petit-déjeuner. Je préfère vous accompagnez.

« D'accords, monsieur.

Salazar regagna sa table, la tête haute et un sourire satisfait. Apollina avait demander l'autorisation de garder Salazar tout le samedi, dès neuf heure. Le garçon expliqua à ses amis et leur promis de les voir en fin d'après-midi. Il ne doutait pas que Apollina achèterait plein de choses pour tout le monde. Il avait souvent parler de ses camarades et la sorcière était trop contente qu'il ait des amis pour ne pas les remercier d'être toujours là pour lui, malgré son tempérament. Même si Salazar était d'humeur maussade depuis une semaine, repensant à son rêve et au tirage de carte, il sentait qu'il allait pouvoir un peu décompresser. Premièrement, la troisième tâche n'était qu'en juin, deuxièmement, il n'avait que d'excellentes notes et se sentait même plus à l'aise avec Maugrey. Ce sorcier était difficile à cerner et surtout à flatter pour l'avoir de son côté, mais Salazar avait finalement réussit. Maugrey se montrait plus sympathique et surtout ne le forcer plus, en le menaçant d'une retenue ou de suppression de points. Enfin, Salazar était moins embêtait par les élèves de Gryffondor de sa classe. Il était heureux de n'être plus que second, cela avait simplifié sa vie. L'échec pouvait avoir du bon. Il discutait même avec certains Gryffondor dont Ginny Weasley qui était très sympathique et belle d'après Orion qui tentait toujours de la draguer, au passage. Salazar aimait bien la fille, elle avait du caractère comme Fanny et il se sentait à l'aise avec elle. C'était une des seules qui ne l'avait pas critiquait ou embêtait en début d'année, après sa nomination au tournoi. Il y avait Luna Lovegood qui commençait un peu à traîner avec lui. Elle parlait de chose dont il n'avait aucune idée et parfois très étrange, mais il l'appréciait pour la douceur qui émanait d'elle. Elle le calmait, un peu comme Apollina savait si bien le faire. En une semaine, Salazar commençait à aller mieux.