Le Maitre des Ombres et la Coupe de Feu

22 - L'école dans la montagne

La semaine suivante se passa en France, Salazar rejoignait sa nouvelle école le samedi après-midi. Il était parfois triste, d'avoir laissé ses amis, et en même temps soulagé d'avoir quitté Poudlard et les ennuies. Du moins, il espérait que à Uagadou, personne le surnommerait Voldemort Junior. Destinée l'accompagnerait jusqu'à l'entrée de l'école.

Il avait croisé Regulus qui semblait peu heureux de voir le garçon rejoindre une nouvelle école. Le sorcier restait en Angleterre, toujours en soutient de l'Ordre du Phénix. Pendant un soir, Salazar crut entendre Destinée et Regulus se disputaient violemment. Le garçon sortit alors, fuyant les cris. Regulus avait dû encore boire trop et Destinée le détestait quand il était dans cet état. Salazar fuit dans la forêt, transformé en renard, courant avec les nymphes et les licornes, moins sauvages que celle de la Forêt Interdite, à Poudlard.

Enfin, le départ arriva. Destinée avait ajouté des couvertures et draps, expliquant que là-bas, les élèves apprenaient à tout faire. Il n'y avait pas d'Elfe de maison. Salazar préférait. Il allait sûrement revenir plus mature et sûr de lui.

En montant dans la voiture, il eut un petit pincement au coeur, de quitter son foyer. La Pension était sa maison, lieu sûre et protégé. Destinée le rassura, il reviendrait pour les fêtes de Yule. Ainsi, ils partirent vers le sud, traversant l'Espagne, puis le Maroc et le Sahara, pour rejoindre enfin une immense montagne dans la région de Rwenzori, dans le Ouganda, magnifique pays d'Afrique. Destinée gara sa voiture au pied d'un immense rocher. Elle sortit, se protégeant de la pluie.

« Il pleut souvent ici, expliqua t'elle, mais l'école à son propre micro-climat. Tu verras tu vas adorer.

« Il faut aller tout en haut ? Demanda Salazar en levant les yeux vers des immenses nuages.

« Oui, tu as la pierre avec toi ?

Le garçon hocha la tête et la sortie de sa poche.

« Alors, suis moi, dit Destinée avec un sourire. C'est par là.

Ils gravirent un petit sentier dans la montagne, luxuriante et avec de haut arbres. Salazar apprécia le décor, imaginant les créatures vivant dans ses forêts et montagnes. Puis ils arrivèrent devant une immense parois rocheuses, qui s'ouvrit devant eux, laissant apparaître un escalier de pierre. Salazar espérait qu'il n'aurait pas à marcher tout en haut. Il suivit Destinée et monta encore et encore. Il fut étonné après un virage d'être sur un immense plateau, au dessus des nuages. En face, il reconnut l'immense porte en bois de son rêve. Il s'approcha pouvant voir les animaux dessinés et gravés, avec d'incroyable détail. Chaque zébrures était peinte, chaque tâches dessinait avec délicatesse. Il posa sa main, vers ce qui semblait être un petit renard au longue oreille. La porte s'ouvrit alors.

Un sorcier à la longue barbe noire, un turban violet sur le crâne, la peau noir comme le charbon et un immense sourire avança. Sa robe de sorcier était violette également et parsemée d'étoiles. Salazar sentit la sagesse de l'homme.

« Ah ! Desti !

Le sorcier se précipita dans les bras de la française qui riait, heureuse de voir un ami.

« Maître Kokonendji ! s'écria Destinée. Merci, encore !

« Ahah, j'avais très envie de voir ton dernier enfant, dit maître Kokonendji. Très hâte. Je suis fier de l'avoir pour étudiant !

Destinée se laissa embrassé quatre fois, souriante. Salazar s'inclina et fut étonné que le sorcier le serre dans ses bras.

« Viens, mon garçon, dit le professeur. Je vais te faire visiter.

Destinée enlaça son garçon, et le poussa à suivre le mage africain, impressionnant. Salazar suivit, un peu intimidé par le sorcier. Ils traversèrent la porte qui se referma. Salazar jeta un dernier regard à Destinée qui lui souriait. Il inspira et suivit dans un couloir creusé dans la roche son nouveau professeur.