23 - Retour à Poudlard

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Ce fut assez pressé que Fanny et Salazar retrouvèrent Regulus et César. L'auror attendait nonchalant. Regulus par contre regardait sévèrement Destinée qui descendait derrière Salazar.

« Quoi ? Fit elle en ouvrant grand les yeux, innocente. On est à l'heure, non ?

« Oui, soupira Regulus. Winky, prend les sacs, s'il te plaît. A Poudlard.

L'elfe de maison fit un claquement de doigt et les sacs disparurent avec elle. Salazar ne gardait que son sac de cours où il avait mit le petit livre sur les potions reçu à Noël et son Walkman. Fanny avait un petit sac à main.

« Soyez sage, tout les deux, dit Hilda en les embrassant. Pas de bêtise et bonne chance avec cette Ombrage.

« Merci, dit Fanny. J'espère que Fred va bien et que son père est sortit de l'hôpital.

« Oui, dit Regulus. Il est sortit hier soir, je crois.

Fanny se détendit. Elle sortit dehors, attendant que Salazar ait fini de dire en revoir à tout le monde. Il serra un peu plus fort dans ses bras Destinée qui lui remit la plume de Fumseck, le phénix de Dumbledore.

« Ne la perds pas, dit-elle.

« Merci, je la cherchais hier.

« Elle était tomber sous ton lit. Allé. Prenez soin de vous. Et... profite, chaque seconde, chaque minute.

Salazar s'éloigne, le coeur un peu gros. Il avait vraiment envie de rester ici. Il serra la plume, se donnant un peu de courage. Regulus attendait une botte dans la main. Salazar toucha le Portoloin avec une grimace.

Ils arrivèrent dans une petite ruelle, à l'abri des regards moldus. Regulus les entraîna jusqu'à la voie 9 3/4. Il retenu Salazar alors que le garçon allait monté à la suite de Fanny dans le train.

« Le professeur Rogue t'attend lundi à six heure dans son bureau, dit Regulus. Dumbledore souhaite que tu continue à pratiquer l'occlumancie. Je pense aussi que c'est une très bonne idée.

Salazar hocha de la tête, peu enthousiaste à faire des cours en plus. Heureusement, c'était avec Rogue.

« Regulus ? Tu... heu... tu feras pas... enfin.... Si je meurs, je veux pas que toi aussi, murmura Salazar.

« Je vois que Destinée n' a pas su garder sa langue dans sa poche, dit Regulus d'un ton doucereux. Salazar, ne t'inquiète jamais pour moi. J'ai déjà bien vécu. Allé, va. Pour une fois, je vais être d'accord avec cette bonne marraine qu'est Destinée, vis... vis comme si demain serait le dernier jour de ta vie. File.

Il poussa Salazar dans le wagon, et ferma la porte. Salazar retrouva Fanny avec le reste de la meute. Stiles le trouva tout de suite trop pâle. Il les rassura disant que avec toutes ses soirées de fête à la pension, il était juste fatigué.

Pendant le voyage, Salazar fut heureux de voir les cadeaux de ses amis, et surtout de croiser les membres de l'A.D. Il aurait aimé voir Ginny, même de loin.

« Salut !

« Hé, Ismelda ! s'écria Orion. Viens, Stiles t'a gardé une place !

Stiles s'écarta immédiatement, laissant à la jeune fille une place entre Salazar et lui. Elle s'installa, charmée. Ce qui était bien avec Ismelda, c'était qu'elle ne gloussait pas ou ne se forcer pas à rire à toutes les blagues de Orion.

Malefoy et sa bande passa bien évidemment avec quelques mots bien choisit pour se moquer de la Meute. Orion avec son incroyable facilité à retourner la situation les envoya balader.

Le Maitre des Ombres et la Coupe de FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant