19 - Les Dragons

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Tous les deux jours, Salazar recevait des lettres de Regulus. Il en profita pour parler de sa baguette. Le sorcier avoua s'y connaître peu en baguette et que la prochaine fois qu'il se verrait, il la regarderait de plus près. En attendant, il le félicitait du patronus exécuté avec brio. Salazar était très fier. Il en avait bien sûr parlé à ses amis, et depuis plusieurs jours, les quatre garçons faisaient tous apparaître un animal. Orion était très fier du loup argenté qui jaillissait de sa baguette. Styles avait un magnifique puma et Indra un chien. Orion avait alors relancé la conversation sur les animagi. Stiles très prudent n'avait pas très confiance. Indra lui, craignait d'être un petit animal. Salazar le rassura en expliquant que le patronus prenait souvent la forme de l'animal qu'on devenait une fois animagus.

Orion parla des animagi encore et encore. Salazar ne cherchait pas à l'en dissuader, lui-même en étant un. L'idée ne le déplaisait pas que ses amis deviennent à leur tour des animagi. Il imaginait très bien les ballades qu'ils pourraient faire tous ensemble. Il leur avait déjà expliqué ce qu'il fallait faire et le long processus pour le devenir. Il était prêt à les aider.

Salazar apprit que Rita Skeeter avait publié un article sur Harry Potter et sur lui-même. Salazar était un peu moins à plaindre que Harry Potter qui subissait les nombreuses moqueries de toutes les maisons réunis. Salazar n'était que cherché par les Gryffondor lors de leurs cours en commun : Potion et Soins aux créatures magiques. Les Serdaigle le laissaient plutôt tranquille et parfois les Poufsouffle se moquaient. Plusieurs fois, Auron avait donné des punitions lorsqu'il était témoin des joutes verbalse contre Salazar qui commençait à répondre. Le jeune homme lui promit que Rita Skeeter n'écrirait pas un mot de plus sur lui. Mais le pire pour Salazar n'était pas les insultes ou moqueries, c'était la première tâche qui approchait trop vite. Il en dormait mal et rêver que le but était de trouver un moyen de ramener sa mère et tous les morts de Voldemort. Il se réveillait alors en sueur, et fuyait le château pour des balades nocturnes. Il dormait mal et il devenait de plus en plus irritable. Orion et Indra tentaient de le faire rire et sourire. Stiles lui passait des livres ayant remarquer la curiosité de son ami pour tout. Enfin, Hilda venait le voir et depuis quelques temps même pendant les repas, elle prenait place à la table des Serpentard près du jeune garçon qui mangeait pas assez d'après elle.

Le vendredi matin d'une semaine chargée et dernière avant la tâche apporta un merveilleux cadeau à Salazar : une autorisation signé par Destinée pour se rendre à Près-au-lard. Il eut un véritable sourire et partagea la nouvelle avec ses amis. Les quatre compagnons coururent donné le précieux sésame à leur directeur.

Le lendemain, Salazar pensait qu'il allait pouvoir souffler un peu. Il profita de la matinée calme et sans élève pour faire une ballade sous forme de renard, tranquille dans la forêt. Il sautait sur les troncs, évitait les branches et rampait dans les feuilles. Un bruit l'arrêta brusquement. Il se dirigea alors vers une petite clairière où des hommes, une bonne vingtaine déchargé des immenses cages. Un feu jaillit d'une et le pauvre renard vu le terrifiant dragon dedans. Il s'enfuit sans demander son reste, retourna au château toujours sous sa forme animal et ne reprit celle humaine que dans un cachot à l'abri des regards. Il se précipita dans la Grande Salle et se laissa tomber devant ses amis.

« Des dragons, dit-il effrayé. C'est des dragons.

« Quoi ? s'écria Orion.

« De quoi parles tu ? Demanda Stiles avec calme.

« La première tâche, je crois que... qu'on va devoir se battre contre des dragons, expliqua Salazar à voix-basse. Je... je...

« Oh, oh, calme, coupa Stiles. Comment le sais tu ?

Le Maitre des Ombres et la Coupe de FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant