19 - Un sacré Attrapeur

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Le lendemain, Salazar retrouva heureux ses amis et repris les cours avec joie. Il n'avait pas envie de se rappeler de son passage dans le souvenir de Dumbledore. Avec ses amis et le chat, Tigre, il profita d'une sortie, la nuit même. La Meute finit la nuit dans la Chambre des Secrets.

Enfin, Orion et Stiles parlèrent à Salazar de la soirée avec Slughorn qui ne tentait même pas d'inviter encore le jeune Serpentard.

A la fin du vendredi, Salazar aperçut Ginny seule. Il laissa en plan, ses amis et courut rejoindre la Gryffondor. Il attrapa sa main avec douceur. Quand Ginny se retourna, Salazar y vit la peur. Il lâcha immédiatement cette main, qu'il avait tant aimé. Il recula, apeuré lui aussi.

« Ginny, murmura t-il faiblement.

La rousse baissa les yeux.

« Parles moi, s'il te plaît, dit Salazar, à voix basse. Pourquoi me fuis tu ? Je... je te fais peur... pourquoi ?

Ginny déglutit mais elle redressa la tête. Par amitié, peut-être, elle préféra être franche avec lui.

« Tu lui ressemble, à Tom, dit-elle. Je veux dire... l'année dernière, c'était une impression mais... maintenant je suis sûre. Ce ne sont pas que des rumeurs, n'est-ce-pas ?

Salazar ferma les yeux. Sa pire crainte se révélait. Ginny savait, comme en réalité toute l'école. Il inspira et ouvrant les yeux, vit la Ginny qu'il aimait, courageuse, le regard plein de défi. Il n'allait pas lui mentir, pas à elle.

« Oui, dit-il.

Il attendit, un peu stressé.

« Alors..., quand tu parlais de ton père..., reprit Ginny, c'était de lui que tu parlais. Tu avais l'air de...

« Je ne l'aime pas, coupa précipitamment Salazar. Ginny, il a tenté de me tuer. Il a failli le refaire au ministère. Il... je ne suis rien pour lui. Je te promet, que à toi, je ne ferai jamais de mal et...

Un groupe d'élève passa, murmurant entre eux. Un des garçons le bouscula un peu. Salazar préféra prendre sur lui, et faire comme s'il n'avait rien sentit. C'était devenue une habitude. En plus, il allait jouer dans une semaine un match de Quidditch contre Poufsouffle. Les tensions se réveillaient petit à petit.

« Et je... je ne ferais de mal à personne, reprit-il avec un sourire. Je te le jure !

Ginny le regardait, cherchant à savoir s'il mentait.

« Tu as pourtant attaqué Mercer, dit-elle. Tu as failli l'étouffer. Tu... je n'ai jamais vu Tu-sais-qui en colère, mais toi oui... et ça m'a fait peur... très peur.

« Je comprends, dit Salazar. Je te demande pardon. J'étais en colère, très en colère. Je... ils ont cassé quelque chose de très précieux pour moi et...

Ginny soupira longuement. Elle passa sa main dans ses cheveux.

« Bon, je dois y aller, dit-elle. Prends soin de toi, Belmort.

Salazar avait l'impression qu'on le tuait à nouveau. Il regarda Ginny s'éloigner. Il se laissa aller contre le mur, triste. Il venait de la perdre, il le savait. Il pensa un instant à écrire à Destinée pour qu'elle vienne le chercher et le ramène en France. Il avait encore Orion et Stiles qui comptait sur lui. Il ne pouvait pas partir comme ça, et pourtant il en avait très envie. Il poussa un gémissement. Il détestait Poudlard.

Le samedi était parfait pour un match de Quidditch. Orion s'était levé le premier, ce qui valait le coup pour le marquer dans les annales de l'Histoire de Poudlard. Salazar le regardait qui trépinait d'impatience. Les Serpentard de l'équipe des Quatre Fondateurs se retrouvèrent à la table des Serdaigles avec leur coéquipiers. D'autre Serpentard s'installèrent avec eux, invité par les Serdaigles eux-même qui étrangement, étaient plus pour la nouvelle équipe. Les Serpentard, en grande majorité, avaient mit les couleurs de Poudlard. C'était très étrange. Sûrement, pour la première fois, les écussons et couleurs de Poudlard s'étalaient dans la grande salle, montrant une école soudée. Orion était très fier et lorsqu'il se leva, toute son équipe le rejoignit dans un seul mouvement. Ils sortirent applaudis par leurs camarades. Salazar était heureux, pour une fois, depuissa rentrée à Poudlard. Il avait accepté de rester pour Orion et Stiles. Parfois, il en était content, mais la plus part du temps, il s'en voulait d'avoir penser à eux avant lui. En restant à Poudlard, il vivait un enfer, alors que dans une autre école, personne ne lui aurait demandé s'il était vraiment le fils de Voldemort.

Le Maitre des Ombres et la Coupe de FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant