Le Maitre des Ombres et la Coupe de Feu

26 - La chanson de l'oeuf

Le soir définit avec Potter, Salazar quitta la salle commune et se transforma dans un cachot en renard. De loin, on pouvait le prendre pour un chat, et il était assez rapide pour éviter qu'on s'intéresse trop à lui. Il courut très heureux dans les étages avant d'atteindre le couloir vide qui menait à la salle de bain. Il n'y avait aucune trace de Potter et fut assez étonné de voir la porte s'ouvrir en grinçant derrière la statue de Boris le Hagard. Il s'engouffra rapidement et cogna les jambes de Potter qui ôtait une cape d'invisibilité. Salazar sauta hors de porter et reprit sa forme humaine devant un Potter ahuri.

« Un secret contre le tien, dit Salazar. Chouette cape d'invisibilité et c'est une carte ?

« Heu... oui, répondit Potter en montrant rapidement le parchemin.

« Hé ! On voit les gens dessus ! s'exclama Salazar. Trop cool.

« Ouais... ici, aussi c'est cool, dit Potter en regardant autour de lui.

Salazar regarda à son tour la pièce. Les préfets avaient bien de la chance d'avoir accès à cette salle. Un magnifique lustre de chandelles éclairait les lieux tout en marbre blanc y compris l'immense baignoire rectangulaire, voir même une piscine. Il y avait même un plongeoir. Salazar siffla admiratif :

« Il y en a qui ont de la chance.

« Oui, répondit Potter en Fourchelang.

Salazar se tourna étonné vers le brun.

« Tu... tu parles Fourchelang ?

« Oh... oui. Mais je... je ne descend pas de Serpentard, je te rassure.

« J'en connais pas beaucoup de Fourchelang, remarqua Salazar. Tu es sûr de ne pas être un lointain cousin ?

« Oui, je suis sûr, ria Potter. J'ai entendu dire que ton oncle le parle aussi.

« Ma mère, mon père, mon oncle, tous le parlent, expliqua Salazar. On descend de Serpentard. Mais on est la branche saine, promis.

Potter pouffa de rire.

« Merci d'être là, Salazar.

« Merci de m'avoir proposer de venir t'aider, répondit Salazar. Bon... on profite ?

« Ok.

Potter s'avança dans la pièce. Salazar le suivit vers le bassin rectangulaire. Leurs pas résonnaient contre les murs en marbre. Chacun prirent des serviettes blanches et posèrent leurs affaires. Potter ouvrit quelques robinets pendant que Salazar en ouvrait d'autre.

Il en sortit un mélange d'eau et de diverses sortes de mousses. De l'un des robinets s'écoulaient des bulles roses et bleues énormes, un autre déversait une mousse d'un blanc de glace, un troisième projetait des nuages pourpres quand celui à ses côtés offrait une mousses multicolores comme un arc en ciel. Ils s'amusèrent pendant un moment à tous les essayer. Quand le bassin fut complètement remplit, ils fermèrent un peu à contre coeur les robinets et se déshabillèrent. Salazar plongea le premier en caleçon, aspergeant son camarde qui grimaça un peu.

« Heu... tu peux...

Potter rougit, il n'avait que son pyjama et Salazar devina qu'il n'avait pas eut l'idée de garder un caleçon. Salazar pouffa de rire et plongea la tête dans l'eau. Lorsqu'il émergea, Potter l'avait rejoint. Salazar touchait le fond.

« Dis, Harry, tu sais nager toi, remarqua Salazar en le voyant faire des aller retour. Tu... tu pourrais m'apprendre ?

« tu ne sais pas nager ? s'étonna Potter.