1 8 - Le secret de Jedusor

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Les nouvelles allaient très vite à Poudlard et pouvaient être aussi violente que le vent hivernal qui soufflait sur le château. Salazar apprit que Katie Bell avait été emmenée à Ste Magouste, l'hôpital à Londres pour les sorcières et sorciers, que tous le château savait qu'il avait malmené un individu et qu'il était impliqué dans l'histoire de l'ensorcellement de la joueuse de Quidditch de Gryffondor avec Potter et ses amis.

Quand, le lundi matin arriva, Salazar se réveilla, il savait qu'une longue journée l'attendait. Il s'étira doucement sous sa couette, profitant du calme avant la tempête. En rejoignant ses amis dans la salle de bain, il laissa un masque froid sur son visage, affichant un mépris total pour les autres et leurs chuchotements. Dans la salle de douche, il ria avec ses amis, affichant clairement à d'autres qui attendaient leur tour qu'il n'était pas du tout touché par les rumeurs. Salazar n'avait de toute manière aucun pouvoir pour arrêter ça, et il le savait. Il savait qu'il allait devoir faire face et surtout accepter les « on dit ». Il avait l'habitude depuis qu'il était à Poudlard.

Dans la Grande Salle, un silence s'installa lorsque la Meute entra. Salazar fut déçu de voir la place directorial vide mais avec un visage neutre et fermé il se dirigea vers sa table. Il entendit alors un Serdaigle lançait bien assez fort :

« Tiens, voilà Tu-Sais-Qui Junior !

Certains rirent, d'autres montrèrent plutôt une peur, un effroi surtout quand Salazar regarda vers la table des faucons. Il s'approcha du jeune étudiant de quatrième année, qui se leva prêt à montrer un semblant de courage devant ses copains. Salazar soupira et avec un hochement de la tête continua son chemin.

« Il faut croire que certaine rumeurs ne sont pas toute fausse.

Cette fois, Salazar se retourna vers la table des Gryffondor. Il avait reconnu la voix de Weasley. Une nouvelle colère s'empara de lui. Stiles passa devant lui, le ramenant à la vérité. Certains Gryffondor demandaient plus de détaille à Weasley qui haussait les épaules avec un sourire triomphant. Potter paraissait très mal à l'aise.

« Alors, c'est vrai ? s'écria un septième année de Gryffondor. Après tout, avec un nom comme le tiens ce ne serait pas étonnant ! C'est vrai quoi ! Belmort... un nom pour faire peur comme celui de Vous-savez-Qui ! Flunch et Mercer n'auraient pas dû te rater ! Fais gaffe, Belmort, nous, nous te rateront pas !

Orion tenta de retenir Salazar qui toujours impassible s'avança vers la table. Il s'arrêta devant l'élève qui avec arrogance se leva, la main vers sa baguette.

« Il faut croire que c'est raté, dit-il d'un ton doucereux. La preuve : tu dis mon nom. Essaie de dire VOLDEMORT, pour voir.

Le garçon blêmit. Salazar éclata d'un rire sans joie, dur et glacial.

« Et on dit que les Gryffondor sont courageux ! Lança t-il. Je dirais plutôt brave, juste brave et idiot. Regarde... je suis devant toi, non armé. Vas y ! Ne me rate pas !

« Fais gaffe, Tu-sais-Qui Junior, cracha McLaggen en bombant le torse. Ici, tes Mangemorts sont de simple petits élèves.

« Mes Mangemorts, répéta Salazar amusé. Vraiment ? Orion, te considères tu comme un partisan, un Mangemort ?

Orion soupira :

« Non.

« Et toi Stiles? Tu accepterai de devenir un monstre qui tue des sang-mêlés, comme toi ? Demanda Salazar sans quitter du regard McLaggen.

« Non, ça va pas la tête ! s'exclama son ami.

« Alors, McLaggen ? Murmura Salazar dans un silence. Je n'ai pas de... Mangemort. Je suis seul.

Le Maitre des Ombres et la Coupe de FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant