Le Maitre des Ombres et la Coupe de Feu

21 - Départ

Salazar ne se réveilla que le lundi en fin de matinée, la tête dans le brouillard. Il fut accueilli par un César avec un immense sourire, une Diana les yeux pétillants de joie et une Cléo aux cheveux rouges vifs. Salazar se laissa embrasser, heureux.

« Et Fanny ? Et Hilda ? Demanda t-il.

« Fanny est avec son amoureux, répondit César amusé. Et Hilda avait du boulot.

« Parce que tu n'en as pas toi ? Se moqua Cléo. Alors, tu t'es décidé ?

Salazar la regarda, ne sachant de quoi elle parlait.

« Uagadou est vraiment géniale ! s'écria Diana. Moi, j'ai adoré. Apollina n'était pas aussi douée que moi en métamorphose, mais elle comprenait mieux la divination et les écritures anciennes. En astronomie aussi, elle était meilleur. Mais j'étais doué en alchimie !

Salazar éclata de rire.

« Oui, j'ai hâte de voir cette école, surtout si Apollina y a été élève !

« Ben, oui, dit Diana, c'est la meilleure école d'Afrique. Et la plus belle ! Et surtout il n'y a pas de dortoirs différents... comme ici... les maisons, là.... c'est bizarre, non ?

Salazar approuva d'un signe de tête.

« Et on mange super bien, continua Diana, plein de nostalgie dans les yeux. Le jardin est immense, il y en a un aussi du côté de la vieille tour d'astrologie. C'est le dortoir des filles. Et le mieux, c'est les salle de bain ! Elles sont immenses, avec des piscines !

Salazar l'écoutait, un grand sourire au visage. César et Cléo participèrent. César parlait du dortoir des garçons, immense, et tellement accueillant.

« On a l'impression de dormir sous un tente, avec plein de tentures accrochées aux plafonds, colorés et... c'est... tu vas adoré ! Moi, c'est mon école préféré, dit-il.

« J'ai beaucoup aimé, aussi, confirma Cléo, même si j'ai préféré le Japon.C'était notre première école!

Ce fut l'arrivée de l'infirmière avec un plateau qui coupa la discussion. Salazar lui en voulut un peu, très curieux d'en savoir plus sur sa future école. Il mangea de bonne appétit, affamé.

Il fut exempté de cours et profita de ses trois visiteurs, pour faire un dernier tour à Poudlard. Il leur montra tout : l'abri à bateau, proposant au passage des cigarettes, la Tanière, dans la Chambre des Secrets, émerveillant Diana, qui adora le lieux, la tour d'astronomie que Cléo regarda aveec beaucoup de curiosité. Il montra sa salle de classe préférée, celle des Potions, après avoir supplier Slughorn de le laisser rentrer. Le professeur un peu étonné avait accepté, surtout pour faire plaisir à Cléo qui avait sortie son plus beau sourire. Salazar montra aussi ses autres salles, présentant ses professeurs. McGonagall fut très impressionné par Diana et ses nombreuses connaissance en métamorphose. La jeune noire était elle-même une animagus, se transformant en un magnifique serpent aux écailles noires. Salazar adora la voir prendre sa forme animale. Diana expliqua que le directeur se transformait en Phénix, d'après les légendes. Lui même avait enseigné la métamorphose, et continuait parfois. Salazar avait hâte de le rencontrer.

« On raconte, que le maître Kokonendji renaît tout les cents ans, raconta Diana, alors qu'ils rejoignaient la Grande Salle pour dîner. Il est très sage et enseigne la philosophie, l'astronomie et la métamorphose. Il sait beaucoup de chose. Tu découvriras que tu n'as pas besoin de ta baguette magique. La magie vient du plus profond de ton être.

Ils s'installèrent à côté de Orion et Stiles qui prirent des nouvelles de leur ami. Salazar leur expliqua alors que c'était son dernier repas. Il partait le soir même. Orion ne dit plus un mot et Stiles se renseigna sur Uagadou, curieux. Diana lui répondait avec plaisir, très fière de son école. A la fin du repas, les français restèrent un peu plus longtemps. Orion partit brusquement. Stiles tenta de rassurer Salazar. Après Indra, Orion perdait à nouveau un ami. Dumbledore et Rogue s'approchèrent alors. Le directeur semblait triste de laisser partir Salazar. Rogue était plutôt rassuré. Ils se levèrent tous.

Dans le hall, Salazar retrouva Astoria, Ismelda, Selena, Daphné, Arius, Carl, Helena et Arthur. Il les embrassa tous, très touché de les voir. Il leur fit promettre d'être prudent, de ne rien faire d'inconscient. Stiles le serra longuement, les larmes aux yeux. Salazar espéra voir une dernière fois Orion. Il semblait que son ami ne viendrait pas. Il lança un dernier signe d'adieu, promettant de leurs écrire.

« LOKI !

Salazar se retourna alors qu'il allait passer les portes. Orion courait vers lui, Tigre dans les bras. Il tendit alors ses bras, tenant le chat, un peu étourdi, au bout.

« Prend, Tigre, dit Orion la voix enrouée. Il... on sera deux ici et... vous aussi, là bas. Toujours la Meute.

Des larmes coulaient sur ses joues.

« Tu... promets moi de... de revenir, un jour, continua Orion. Je... je suis heureux de t'avoir pour ami.

Salazar attrapa Tigre, il le caressa et enfui son visage dans son pelage, cachant ses larmes. Il inspira et releva la tête, ne pouvant cacher sa tristesse.

« Merci, Orion, je te jure que je m'occuperais de Tigre comme... comme un frère, dit Salazar en reniflant. Je... Je suis désolé. Je ne peux pas rester. Plus... plus je reste ici, et plus j'ai l'impression de devenir comme lui.

Orion hocha la tête.

« Promets moi de ne pas faire de bêtise, Croc-blanc, reprit Salazar. Tu dois vivre et... devenir Premier Ministre, d'accord ?

Orion eut un léger sourire.

« Je... je ferai ce que je dois faire, répondit Orion. T'inquiète pas, pour nous. On a Dumbledore, non ? On craint rien et puis... Je suis un Serpentard, je n'ai pas peur d'un vieux mage noir. J'ai pas peur de Vol... de Voldemort.

Salazar s'avança. Les deux garçons se serrèrent. Salazar s'écarta.

« Je ne t'oublierai jamais Orion Greengrass, dit-il. Toi, non plus Stiles White ! Lança t-il à son ami, derrière. Jamais, je vous le promet. On se reverra en été. Vous viendrez à la maison et... et on courra dans les champs, dans les marais... on fera ce que font des gamins.

« Alors, à bientôt, dit Orion en reculant. Bon voyage !

Salazar hocha de la tête. Il retourna vers César, Diana et Cléo. La française caressa Tigre avec douceur.

« Il se plaira avec Neptune et Jupiter, dit-elle. Il aura d'autre amis, lui aussi.

Ils sortirent sous une fine pluie. Il entendit alors les cris de ses amis. Puis, Orion et Stiles coururent derrière, assez loin, ce fut un loup et un coyote sautant autour d'eux. Salazar se rapprocha de Cléo, pleurant sans le cacher. Les deux animaux s'arrêtèrent au portail et regardèrent les français et la tchadienne disparaître dans une voiture noire.

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Ce chapitre a été un des plus difficile à écrire pour moi...