Le Maitre des Ombres et la Coupe de Feu

13 - La leçon de Dumbledore

Salazar retrouva Mme Pomfresh, plus scandalisé par son état déplorable que par l'accès de rage qu'il avait fait preuve. Elle nettoya son visage, où de la terre et du sang s'était mélangée. Ensuite, l'infirmière lui appliqua une sorte de pommade, glaciale sur la blessure à son visage. Salazar se laissa faire, et accepta de prendre une douche avant de se coucher et se reposer. Il du boire une potion pour être sûr qu'il dorme et récupère. Un peu réticent, il avala le liquide et se laissa aller dans le lit, s'endormant immédiatement.

Il entendait des voix, autour de lui, un peu inquiète. Il crut reconnaître celle de Mme Pomfresh et peut être celle de Dumbledore. Il n'était pas vraiment sûr, encore endormie.

« Je ne sais pas, Mr le directeur, la blessure paraît... on dirait de la magie noire...

« Oui, c'est bien ce que je pensais... il aura sûrement très faim en se levant... Pompom... s'il vous plaît j'aimerais qu'il me rejoigne dans mon bureau à huit heure... je vous le ramène une heure après, promis...

« Ce n'est pas raisonnable, ce garçon a besoin de repos... ce n'est pas un simple maléfice qu'il a reçu... il gardera cette marque pour toujours !

Salazar voyait Apollina devant lui, souriante et plein de douceur. Il essaye d'attraper sa main tendue, mais chaque fois, elle se dérobait. Il grogna, énervé. Il devait la rattraper et la ramener. Et puis alors qu'il pensa que enfin il la tenait, sa main devenu blanche, ses doigts fins, comme la main d'un cadavre. Il se réveilla en sursaut. Il déglutit et observa ses mains, un peu tremblant. Il soupira de soulagement, elles n'avaient pas changer. Autour de lui, tout était calme. Salazar se redressa et sentit son ventre se contracter. Il avait faim. Il remarqua des vêtements à lui, sur le dossier d'une chaise. Il se leva, se sentant en forme. Il s'habilla rapidement. Celui ou celle qui avait apporté ses vêtements les avait parfaitement bien choisit. Il avait un pantalon kaki, une chemise ample blanche en lin qui se nouait avec une fine ficelle, et une robe de sorcier en soie, dans les belges et avec des petites étoiles dorées qui scintillait à la lumière des chandelles. Sa robe de sorcier n'avait pas de manche, mais en ce début de mois de Septembre, il faisait encore très bon. Il se chaussa et s'avança vers le fond de l'infirmerie. Il s'arrêta en voyant Cris, assit sur une chaise, boudant et s'ennuyant à mourir. Salazar se retourna et se dirigea vers la sorie.

« Hé, Mme Pomfresh ne veut pas que tu sortes, lança Cris Flunch dans son dos. Elle a dit qu'elle te ramène ton repas. Oh ! Tu m'écoutes ?

Salazar ne s'arrêta pas et ouvrit la porte. Il entendit les jurons de Flunch, mais ça ne lui fit ni chaud ni froid. Il quitta l'infirmerie et se dirigea sûrement vers la Grande Salle. Les couloirs étaient désert, et cela la rassura étrangement.

Il s'arrêta devant les portes de la Grande Salle. Il inspira et entra. Tout le monde se tut et le suivirent du regard alors qu'il rejoignait sa table. Les Serpentard de levèrent, même Malefoy et sa drôle de bande. Et ils l'applaudirent. Orion se décala pour lui laisser une place, pendant que Helena prenait une assiette et la remplissait. Stiles lui fit un sourire. Salazar eut un léger sourire amusé par le comportement de ses camarades. Il n'était pas sûr qu'il fallait vraiment le prendre en bien. En passant devant certain, il sentit des tapes amicales sur son épaule ou dans son dos. Il se laissa tomber sur un banc. Helena posa son assiette devant lui, et Stiles lui donna des couverts. Astoria lui servit un jus de citrouille.

« Merci, dit Salazar d'une voix posée.

Tous s'assirent et reprirent leur discussion. Salazar mangea en silence, écoutant un peu les ragots de Orion. Ce garçon était toujours au courant de tout, pire que Rita Skeeter.

« Tiens, Salazar, c'est pour toi, dit Helena en lui donnant un rouleau de parchemin.

Salazar attrapa le rouleau et l'ouvrit. C'était l'invitation de Dumbledore à passer le voir ce soir, avec le mot de passe. Alors que beaucoup avait fini de manger, Salazar terminait son assiette. Il remarqua alors qu'aucun Serpentard n'était parti, attendant qu'il termine. Il eut un léger sourire et se tourna vers la Préfète-en-Chef.