-Que puis-je faire pour toi, jeune chevalier ? Je restais tétaniser devant le grand Meliodas, il fallait que je parle où ma chance d'avoir un autographe ne reviendrait pas de si tôt.
-Un....UN.....un....auto....graphe, s'il vous plaît, monsieur Meliodas ? J'avais bégayé devant lui, mais j'avais réussi à lui demander. Je lui tendis, tremblant, une feuille que je gardais toujours sur moi, justement pour ce moment précis. Il me lança un sourire, et prit mon papier chiffonné.
- À quel nom ?
Il allait vraiment me le signer, à moi, un simple soldat sans importance. Je sentais que j'avais la tête qui tournais, mais je ne pouvais pas m'évanouir maintenant.
- Mordred, monsieur Meliodas.
- À Mordred, de la part de Meliodas, capitaine des Sept Péchés Capitaux.
Il avait fait ! J'avais maintenant un autographe de Meliodas, je pensais déjà où j'allais le mettre, et ce que je devrais acheter pour qu'il soit en valeur, mon plus grand trésor, ma plus belle récompense. J'en avais les larmes aux yeux.
- Oh, t'as vu, Meliodas, il est venu à nous sans qu'on demande rien, hic, les déesses sont avec nous, aujourd'hui, hic. Pourquoi tu me regardes comme ça, hic ? à c'est vrai, on était en observation pour voir comment il était.
Je ne comprenais pas de quoi il parlait, à vrai dire sur le moment, j'étais en extase totale devant mon précieux, j'en avais les larmes qui coulaient, mais il ne fallait surtout pas que j'utilise mon trésor pour m'essuyer.
- Sate, Sate, Sate, bon, plus que Zaratras nous a grillé, autant te donner cette lettre, Mordred.
Il dut insister pour que je la remarque enfin, une lettre avec le sceau du roi qui la refermait, je ne pouvais pas bouger, le roi m'adressait un message, et c'était Meliodas qui me le donnais, quel plus grand honneur. Mais ma réflexion se stoppa à ce moment, j'étais submergé par l'émotion. Une parole et un autographe de Meliodas, une lettre de convocation de la part du Roi remit par le capitaine des Sept Péchés Capitaux. Le plafond m'apparut alors terminant ensuite dans les ténèbres.
Quand je repris conscience enfin, il n'y avait plus personne, juste mon collègue qui attendait à côté de moi. Nous partîmes sans en parler davantage, j'étais encore un zombi à ce moment-là. Il me ramena chez moi, dans cette grande maison vide ou il n'y avait personne d'autre que moi qui y vivait, même de domestiques.
Le lendemain, mon collègue du Pas du Lièvre vint me voir, je venais à peine de me réveiller. Heureusement, c'était mon jour de congés, autrement j'aurais encore pris cher par le chef. Je le fis entrer, et l'invitait dans le salon en mauvais état, mais là n'était pas le sujet. Il me tendit à nouveau la lettre avec le sceau du roi. Alors, cela n'était pas un rêve. Je me mis à rechercher frénétiquement mon précieux, mais rien. Il me tendit à nouveau la main grande ouverte. Mon précieux s'y trouvait et sans perdre de temps, je me jetais dessus. Mais pas question de répondre à son sourire moqueur.
Après avoir posé mon précieux trésor dans un petit coffre, mon attention se porta sur ce second trésor. J'ouvris délicatement la lettre que le Roi m'adressait pour ne pas l'abîmer. Même une mauvaise nouvelle, cela serait un nouveau trésor pour moi. Un mot venant du Roi lui-même quel que soit le sens était un honneur pour ma personne.
- Te gênes pas, lis là à voix haute, je sais que tu en as envie.
Il avait parfaitement raison, j'avais tellement envie de lui lire cette lettre. Je me fichais de son avis, je voulais qu'il me félicite, qu'il me jalouse par ce que moi, j'avais reçu une lettre du roi de la part de Meliodas et de Zaratras. C'était le plus grand honneur que je pouvais avoir.
- Mordred de l'ordre du Pas du Lièvre, êtes convoqué par le roi Baltra Liones, qui ordonne votre présence à la salle du trône. Si vous refusez, votre crime sera rendu public.
Je me stoppais dans ma lecture, j'étais à la fois content de cette demande, mais en même temps, dubitatif. De quel crime parlait-il ? Je ne comprenais pas, quel était mon péché exactement pour avoir une tel ordre ?
Je laissais mon collègue au milieu de mon salon en ruine, je montais rapidement dans ma chambre pour y mettre mon armure. Puis je filais vers le palais en courant comme si ma vie en dépendait. Si j'étais viré du Pas du Lièvre, comment pourrais-je avoir des compliments ? Comment pourrais-je être reconnu par les autres ?
Devant les portes du palais qui surmonté toute la ville de Fiores, deux gardes étaient en poste, Ces derniers me bloquèrent le passage.
- Halte-là, chevalier, que venez-vous faire ici ?
- Je viens voir le Roi, j'ai une convocation de sa part. Je montrais la lettre, attendant qu'ils m'autorisent à passer, mais aussi qu'ils soient verts de jalousie que je sois reçu par le Roi.
- Très bien, vous pouvez passer, chevalier Mordred. À ma grande déception, aucun d'eux n'avait montré le moindre regard d'envie. Ils m'avaient dit cela comme s'ils avaient l'habitude d'être en compagnie du Roi.
Quand j'étais enfin arrivé dans la cour du château, il y avait de nombreux passages, mais aucun n'était préférable à l'un ou l'autre. Je demandais mon chemin aux personnes que je croisais, montrant fièrement ma convocation, sans qu'aucun d'eux ne montre le moindre signe d'envie. Après un moment, je tombai sur le grand chevalier saint, Zaratras.
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Nanatsu no Taizai : The Forgotten Sin
FanfictionDécouvrez l'histoire de Mordred, le péché du Lièvre de la Vaine Gloire, aussi connu, ou plutôt inconnu, comme le huitième péché, ou encore le péché oublié. Après les évènements avec les Vampires de Edimbourg, les Péchés Capitaux doivent à nouveau se...