Nanatsu no Taizai : The Forgotten Sin

Le Péché de la Vaine Gloire 17

 Un cri strident sorti d'un seul coup de sa bouche, enfin si on pouvait encore parler d'un tel organe à ce niveau. Son aura meurtrière était palpable, elle englobait toute la zone, une sueur froide me parcourait le dos. J'étais en face d'une bête féroce, un seul mouvement de sa part et un puissant courant d'air me fit reculer. La poussière m'arrivait dans les yeux, je ne pouvais plus la regarder en face. Le danger pouvait arriver à tout moment sans que je puisse l'arrêter.

- Je suis The Last Shadow, Alpha de la chasse. Un chasseur comme moi ne serait devenir une simple proie, piètres humains.

Je n'eus même pas le temps de réagir, que j'étais propulsé en arrière, je sentais que le sol sous mes pieds disparaissait. Le bruit métallique qui frottait contre le sol était en train de diminuer. Mais on ne m'avait pas lancé dans une direction, j'étais tiré par une ombre. D'un seul coup, je me sentis tomber, à quelle distance j'étais monté, avec cette poussière, je n'avais aucun repère.

Ma chute se stoppa brutalement, je fis quelques tours sur moi-même. La poussière se dégageait enfin, l'ennemi avait disparu de mon champ de vision. Mais à terre, se trouvait deux morceaux d'armures totalement broyaient. Je regardais ma propre armure, de chaque côté de mon visage, il y avait un vide, mes épaules étaient à nu. Je songeais que si elle me reprenait au même endroit, ce ne serait pas du métal qu'elle chiffonnerait comme du papier.

Je me mis en position de combat, à genoux le plus bas possible. Je la cherchais du regard, rien, l'ennemi avait disparu. Elle reviendrait, c'était sûr, elle n'allait pas abandonner une proie acculée aussi facilement. Le soleil, je ne pouvais pas le regarder directement, mais l'ennemi viendrait certainement par là. J'étais prêt à attaquer avec Aiguille, tandis que The Last Time était en position de défense.

Pendant ce moment d'attente qui me semblait durer une éternité, je me disais que ce nom était bien choisi : The Last Shadow. C'était la dernière ombre que ses proies voyaient avant de mourir. Notre résistance était certainement plus importante que la plupart de ses proies. D'où aller venir la prochaine attaque ? Je pourrais tenter de me cacher dans la forêt toute proche, en aurais-je le temps ?

D'un seul coup, j'entendis un bruit métallique qui se répéta à plusieurs reprises. Je me tournais, c'était monsieur Gowther qui se faisait attaquer. Le corps de dame Diane toujours sans mouvement. Au-dessus de lui, se trouvait un oiseau géant, les ailes entièrement déployées, d'une couleur extrêmement sinistre. C'était la nouvelle apparence de l'Alpha de la chasse, il n'y avait plus rien d'humain en surface, elle avait entièrement pris la forme d'un rapace. Seul ses deux yeux blancs étaient le point commun avec son apparence précédente.

Monsieur Gowther se débattait comme il le pouvait, mais les serres de The Last Shadow étaient bien encrées dans son armure. Elle commençait à battre des ailes, alors l'imposante armure de Péché de la Luxure commençait à se soulever. Les flèches immatérielles ne pouvaient pas atteindre leur cible, le bloquant au niveau des épaules. Je devais l'aider, fonçait sur elle ne donnerait certainement rien.

- Regulus Tempo x8.

J'avais pointé mon attaque en direction de cette étrange binôme pris dans leurs danses. Mon pouvoir avait atteint la cible désirée, maintenant, ils n'allaient plus à la même vitesse. Chaque mouvement fait semblaient avoir plus de force, amplifiait pas le second. Je me levais, pris un appui en arrière et me lança à l'assaut de cet ennemi. Elle se mit à nouveau à crier, d'un seul coup, la nuit tomba sur elle, avant que ce soit toute la zone qui soit englouti.

Je levais une nouvelle les yeux au ciel, un voile entièrement noir était apparu, bloquant les rayons du soleil. Ce n'était pas une magie, mais des milliers d'oiseaux, non, d'hommes-oiseaux qui s'étaient regroupés, tournant dans une valse mortuaire. Mon regard se rabaissa jusqu'à croiser celui du faucon ténébreux. Malgré qu'un bec se trouvait à la place de sa bouche, j'eus l'impression d'y déceler un sourire. Son regard était totalement sur moi, j'étais la cible de cette attaque massive.

Toutes les possibilités passaient dans ma tête, entre ceux qui allaient me foncer dessus en se sacrifiant, et ceux qui allaient tenter de m'attraper. Je n'allais certainement pas y réchapper. Finalement, The Last Shadow devait davantage faire référence à ce moment. Il n'y avait rien à faire, attendre que ce moment passe. Me résigner à devenir une simple proie, sur une simple possibilité ?!

Une ombre apparue à côté de moi, mais aucun nuage de poussière, il s'était simplement posé à côté de moi. Et tous faisaient de même, se posant en douceur sur sol sans rien dire. Clairement, la femme-oiseau ne comprenait pas ce qu'il venait de se passer. Pourtant cela était clair, Monsieur Gowther les avait touchés ses flèches. Son regard était posé sur moi, elle n'avait pas vu ce moment. Comme elle ne verrait pas le suivant !

Elle se retrouva la tête face au sol, après avoir roulé sur plusieurs mètres. Les soldats qu'elle commandait n'avait pas bougé d'un millimètre, leurs regards dans le vide. Qu'avait-il bien leur montrer pour qu'il reste comme cela bien que leur chef s'écrase devant eux.

- Ground Gladius.

Un pic de roche apparaît, transperçant l'aile droite de The Last Shadow. C'était Diane qui avait vaincu l'ennemi. Au moment où j'avais lancé mon attaque sur monsieur Gowther, je l'avais lancé aussi fait sur dame Diane. Juste avant, le Péché de la Luxure avait touché le Péché de l'Envie avec une de ses flèches. Ainsi sous l'impulsion de la flèche et mon accélération, cela avait permis de passer outre les capacités de la femme-oiseau.

Elle restait en haut sans essayer de s'en enlever. Avant de finir par tomber, reprenant sa forme humaine, son aile percée, ne laissait place à rien, son bras droit n'était plus là. Mais la forme qu'elle présentait maintenant n'avait plus rien avoir avec celle qu'elle nous avait montré, un monstre de puissance. Maintenant ses cheveux étaient devenus blancs, sa peau était fripée, son visage ridé. Mais son regard, lui, montrait toujours la même détermination.

Nous avions gagné ce combat !