Nanatsu no Taizai : The Forgotten Sin

Le Péché de la Vaine Gloire 35

 - Comment le savez-vous ? Me demanda le jeune noble quelque peu désemparé par mes dires.

- Il se peut que nous ayons appris quelques éléments au fil de notre court voyage, y compris sur les origines possibles de cette ville utopique.

- Oh, cela me semble intéressant, Péché de la Vaine Gloire. C'était le second noble qui se trouvait à côté de moi. Pouvez-vous nous en dire davantage sur ces faits que vous avez appris.

- Je ne sais pas, il faut certainement l'autorisation de mon capitaine pour divulguer ce genre d'information. C'était déjà une erreur de ma part d'en parler.

- C'est vrai que nous nous sommes toujours pas présenté, je suis le comte Veleadom et à côté de vous, c'est le vicomte Meliarde.

- Ravi de vous rencontrer, je suis le baron Mordred de la maison du Lac. Veuillez pardonner mon manque de respect envers vos titres plus élevés que le mien. Mais vous comprendrez que les règles de la chevalerie prévôt dans pareil cas. N'est-ce pas, comte Veleadom, vicomte Meliarde ?

- Bien sur, nous comprenons, nous faisons nous-mêmes partie d'un cercle très réduit, où les règles de la noblesse passe loin derrière. N'est-ce pas ce comte Veleador. Mais nous pourrions peut-être trouver un terrain d'entente, compensez-vous ?

- En effet, cher vicomte, je dois bien avouer que les dires du baron Mordred ont titillé ma curiosité !

Parfait, ils avaient mordu à l'hameçon, plus facile que je l'aurais cru. Maintenant, il va falloir bien gérer la suite, surtout que je suis tout seul, je n'ai pas de pivot pour m'aider. À ma gauche, se trouvait sir Escanor, et à ma droite, c'était monsieur Ban. Je ne pensais pas que l'un des deux pourrait être très bon à ce jeu de devinette.

- Alors que pouvez-vous nous dire sur l'origine de notre ville, Baron Mordred, où tout du moins du point du vu des sauvages !

- Vous n'aimez par les Homme-bêtes, comte Veleador, à ce que je peux entendre, alors je crains que ce que je vais vous dire risque de vous mettre hors de vous !

- Alors pas la peine de parler finalement, je sais déjà ce que vous allez dire !

- Oh, réellement, comte Veleador, vous êtes impressionnant comme d'habitude, ce n'est pas pour rien que vous êtes l'assistant du seigneur Graham. Mais si vous permettez, j'aimerais comme même entendre ce que peut nous raconter le baron Mordred.

- Très bien, faite comme il vous plaît, mais je peux vous dire qu'il n'y aura aucune surprise dans ce qu'il vous révélera.

- Bien, puisque nous sommes d'accord, comte et vicomte, je peux commencer mon récit que je ferais au plus court. C'est arrivé il y a quelque jour, lorsque nous avons combattu un homme-oiseau. Je ne serais vous dire ceux à quoi il devait ressembler sous sa forme animale tellement il était déformé. Les deux nobles opinaient du chef. Après un court combat que nous avons gagné sans peine et sans aucun risque pour notre vie, il s'est mis à raconter son passé.

- Bien sur, même au moment de leur mort, il faut qu'ils déversent leurs mensonges. Ils veulent tellement se faire passer pour les victimes qu'ils ne peuvent s'en passer. Me coupe alors le comte Veleador.

- En effet, je ne peux pas vous contredire, par deux fois, nous avons eu à faire à ce problème. Ainsi, l'homme-oiseau nous dit qu'il vivait par le passé tranquille, une première fois au milieu d'une prairie, puis une deuxième dans une forêt. Mais que... .

- À chaque fois de méchants citoyens sont venus les privés de leur terre. Alors qu'en vérité, le noble devait toujours tout faire pour le bien être de son peuple, en tentant de prendre en considération les besoins de ses êtres qui refusent de parlementer. Mis à part les hommes-animaux, les autres sont bien trop primitifs pour pouvoir discuter.

- D'après les dires de cet homme-oiseau, lors de leur deuxième interaction avec les hommes menés par ce noble, il aurait capturé sa famille, les mettant en cage, leur brisant les ailes. Il a fui pour sauver la vie du dernier-né, refusant ce qu'il pourrait lui arriver.

D'un seul coup, un grincement se fait entendre, c'était la chaise du comte qui avait violemment reculé. Tous les yeux étaient maintenant rivés sur lui.

- Que se passe-t-il comte Veleador ? Pourquoi faire autant de remue-ménage en présence de nos invités prestigieux !

- Je suis désolé, mon seigneur, mais je ne peux me résoudre à entendre les absurdités que peut sortir un petit noble de Britannia à l'encontre de votre oncle.

Avant même qu'une autre réponse put sortir de la bouche du seigneur des lieux, une autre avait imposé sa prestance. Tous les regards avaient changé de cible, sans même le regarder, je savais qu'il venait de ma gauche et qu'il passait derrière moi. À ce moment, je sentis une chaleur dans mon dos. Sir Escanor se trouvait maintenant au-dessus du jeune noble, l'air autour de lui se déformait.

- Tu insinues donc que le jeune Mordred ment ! Il est un fier membre des Sept Péchés Capitaux. Un silence s'imposait, le jeune noble regardait le seigneur des lieux sans avoir de réponse. Que se passe-t-il ? Aucune réponse ne sort de ta bouche, aurais-tu perdu ta langue, petit noble !

- Allons, Escanor, tu vois bien que tu l'impressionnes trop pour qu'il puisse dire quelque chose ! Rajoute alors Ban dans ce moment de tension.

La tension était palpable dans l'immense salle. Tous les nobles s'étaient levés et éloignés de la table, certainement par réflexe. Le capitaine continuait de manger tranquillement, avant d'enfin réaliser que le seigneur attendait un mouvement de sa part pour calmer son chevalier.

- Sate, sate, sate, j'ai bien mangé, moi, il est temps pour nous d'aller au port. Aller, on y va.

- Mais votre chevalier a manqué de respect à un noble, c'est une insulte très grave.

- Ah, c'est vrai l'étiquette, c'est vraiment pas quelque chose qui m'intéresse. Mais il n'y a pas de problème, puisqu'Escanor est...

Il s'était mis à parler tout bas, seuls les personnes qui se trouvaient à côté, dame Merlin et le seigneur Graham avait entendu les derniers mots du capitaine. Les regards se tournaient vers sir Escanor, l'un avait un grand sourire, le second avait les yeux qui sortaient de leurs orbites. Le Péché du Lion avait-il un secret qui lui permettait de se sortir de ce genre de problème ?