Young Royals 2

Chapitre sans titre 61

Comme à son habitude, Malin nous réveilla de plusieurs petits coups toniques dans la porte. Simon l'invita gentiment à entrer. Ils échangèrent un sourire complice, avant qu'elle ne l'interroge, les traits inquiets :

-"Ben dit donc, je ne sais pas ce qui s'est passé...Mais tu as encore les yeux gonflés?"

Mon amoureux se passa la main dans les cheveux, cherchant quelque peu à dissimuler les stigmates de la veille. Sa confidente voulut tendrement lui sortir les vers du nez:

-"Ben alors loulou...Qu'est ce qui c'est passé? Il faut que je m'absente une fois, pour qu'il y ait des problèmes!"

-"J'ai pleuré...Mais tout va mieux maintenant, je te jure!"

La franchise de mon âme sœur, ne manqua pas de marquer mon cœur. Je me sentis obligé de rétablir la vérité:

-"C'est de ma faute Malin, j'ai fait une crise de jalousie non justifiée..." 

Ma sœur eut un regard navré. Elle allait tourner les talons, quand je la retins étonné:

-"Au fait, tu étais où hier? Nous ne t'avons pas vu ici de tout l'après-midi, et encore moins de ma soirée?"

Son échange de regard avec mon fiancé voulut tout dire. Cela, ne me laissa encore une fois pas la possibilité de rentrer dans la confidence. Elle me répondit quand même, les yeux quelque peu réprobateurs:

-"J'ai du retourner au château...Et toi, qu'est ce que tu faisais ici en pleine après midi??"

Simon étouffa un rire entre ses mains...Ses fossettes illuminaient son visage enfantin:

-"Grillé Wille!!"

Je me dénonçai, gardant un air amusé:

-"Avec l'agitation de la maison, et après le cours d'éco... On a séché l'entrainement! C'est moi qui ai proposé, ne gronde pas Simon s'il te plait..."

Elle se déplaça vers la fenêtre, en entrouvrant un pan, un sourire ironique aux lèvres:

-"Vu l'odeur de vestiaires..."

N'osant pas finir, je remuai le coude de mon amoureux sans ménagement. Mes traits complices l'invitaient à oraliser la suite...Il n'en perdit pas une miette:

-"En quelque sorte, nous n'avons pas vraiment loupé l'entrainement...J'en suis encore courbaturé!"

Un de mes baisers vola jusqu'à sa joue, lui susurrant tendrement à l'oreille:

-"C'est comme ça que je t'aime!!!"

Malin avait retrouvé sa bonhomie, nous rappelant fraternellement à l'ordre:

-"Et qui sera encore en retard au petit déjeuner?? Pfff, sacrés loulous..."

Nous prîmes le temps de prendre une douche, évitant de nous frôler afin de ne pas perdre notre objectif. Nous sûmes garder le contrôle sur nos hormones, toujours en alerte. Nous sautâmes directement dans les premiers vêtements contenus dans le sac, pas encore défait.

En bons retardataires, nous nous installâmes chacun à notre place. Je me dépêchai de prendre une gorgée de café, avant de remercier Niel pour cette charmante attention. Vincent me questionna, avec une certaine fierté:

-"Alors tu as lu l'article?? Il a l'air bien ce Johansson...J'aimerai avoir sa patte!"

L'étonnement put se lire sur mon visage:

-"Toi...Tu écris?? Ben ça alors!"

-"Je veux devenir journaliste...Même si mon géniteur préférerait que je prenne sa succession dans les finances!"