Young Royals 2

Chapitre sans titre 150

Simon comme moi étions restés cois. Notre passion et nos promesses de sexe débridé étaient retombées comme un soufflet. Mon fiancé reboutonna son pantalon avec hâte, mettant fin au silence si lourd qui s'était installé dans la pièce:

-"Putain...Mais qu'est ce que vous foutez là!?"

Walter et Stefan se trouvaient devant nos yeux écarquillés, nus et à peine recouverts d'un drap...Tout juste là, dans notre deuxième lit. Le premier se retourna, avant de s'adresser à mon amoureux tout en se frottant les yeux avec les poings:

-"Sim...La lumière!!"

-"Quoi?? Tu te fous de ma gueule Walt!?"

Notre ami ne semblait pas vraiment comprendre, l'agacement engendré par sa présence dans notre chambre:

-"Tout doux...Je pensais, que vous ne rentriez que demain matin!"

-"Deux nuits Walt...Ca n'était pas suffisant!?"

Son interlocuteur était bien plus fin, que ce que je pensais...Il mit le doigt sans attendre sur le nœud du problème:

-"Ca va...C'est bon...On ne parlera à personne, des tendances un peu dominatrices de Wille! Et de comment, il sait te mettre le feu! Sacrément chauds les gars!!"

Cette fois ci, je fus le premier à m'offusquer...Me montrant des plus rigide:

-"Un coup de bite...Et tu crois avoir tout compris!! De quel droit, tu te permets d'émettre des pronostiques sur mes "tendances"?? Nous avions juste envie de baiser dans "notre" chambre! Notre chambre Walt!! Tu es un putain de malade!!"

J'avais dépassé les bornes volontairement, alors que le vocabulaire qui était sorti de ma bouche me faisait horreur. Ce dernier avait choqué les oreilles amoureuses de Stefan, qui bondit du lit...se rhabillant à la va-vite, avant de tenter une approche plus fine:

-"Salut Wilhelm...Il a juste voulu utiliser l'humour...Pour éviter le malaise. On s'est endormi, et on vous a à peine entendu entrer...Je t'assure...Je suis désolé, vraiment."

Son ton calme et son regard sincère eurent raison de ma fureur naissante, me faisant redescendre doucement:

-"Stefan...Ben...Avoue, que la situation est plutôt...Disons...Euh...Coquasse!"

-"Ouais...Pas banale, mais je pense que notre amitié est assez forte...Pour supporter tout ça, tu ne penses pas!?"

Notre ami interne se redressa calmement, cherchant des yeux ses vêtements...Il se leva, dans une nudité complète...Avant de mettre la main sur son caleçon, ce qui perturba son petit ami:

-"Ca va...Tranquille!"

-"Qu'est ce qu'il y a encore!?"

-"Tu te balades à poils...Je ne partage pas moi!"

Je revins dans la discussion, avec un ton vigoureux:

-"Personne ne partage ici...Tu en dis des conneries Stef!"

-"Ouais enfin...La pudeur, dans votre école de bourges...Excuse moi, mais il faudra repasser!"

-"On partage les douches tous les jours...Et Walt n'est pas le plus attractif, crois moi!"

Ma dernière tirade n'avait pas épargné les tympans de mon sublime fiancé, qui me fusilla de ses pupilles noires:

-"Attractif...Tu m'en diras tant!! Pfff..."

-"Une épaule dénudée, et je suis déjà à ta merci...Alors, si je parlais de tes fesses...Ca serait tout un poème!"

-"Je préfère ça...Mi Amor."