Chapitre sans titre 147

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J'étais resté sans bouger dans notre lit...Le regard tourné vers la fenêtre. Les révélations de mon père m'avaient ému, mais aussi secoué. J'étais plongé dans mes pensées, quand la douce voix de Simon me rappela à moi:

-"Chéri...Tout va bien!?"

-"Oui...Je suis juste un peu perdu. Mon père savait, et pourtant...Tu te souviens de nos fiançailles...J'ai souvenir, qu'il avait été un peu rude...Pourquoi avoir accepté, que les choses soient si difficiles!?"

-"Il savait, ne veut pas dire...Euh..."

-"Qu'il avait le droit de me soutenir!? C'est ça, hein??"

-"C'est toi, qui connais les codes aristocratiques...Tu te doutes bien, qu'il a fait de son mieux...La Nation...Ta mère..."

Mon compagnon n'avait pas tort, et je me montrais encore une fois trop dur. Le chemin parcouru était déjà tellement extraordinaire, que je n'avais pas le droit à une quelconque critique:

-"Je suis si heureux, qu'il me montre de plus en plus ses sentiments...Les vrais, je veux dire!"

-"Fredrik te soutiendra, quoi qu'il arrive!"

-"Je sais, mon petit cœur...Je sais bien!"

J'embrassai les joues veloutées de mon sublime fiancé, me régalant de sa peau tout comme de son odeur si familière. Elle me ramena d'ailleurs à moi encore un peu plus, me donnant l'énergie nécessaire pour me lever. 

Je me fis motivant, frottant le dos de mon âme sœur avec entrain:

-"Tu as quand même réussi à récupérer!? Tu es encore cerné...Si tu veux, je te fais monter le petit déjeuner!?"

-"Petit déj' au lit...Très peu pour moi! Tu te souviens, la dernière fois au chalet?? Tu as tout envoyé balader...Et on a fini, par ne rien avaler!"

Je me souvins de ce week-end divin...Et me mis à sourire niaisement:

-"Il faut qu'on se programme, un autre petit week-end là-bas...Je me sens tellement libre, dans ce petit cocon..."

-"C'est vrai, que la dernière fois...On s'est donné...C'était tellement bon!"

Le feu inonda mes joues, rien qu'aux souvenirs de nos moments d'extase. Je continuai à oraliser mes songes, tout en tirant mon bien aimé hors des draps:

-"C'était torride, j'avoue...Je me souviens encore, des mots qui sont sortis de ma bouche!"

Un sourire taquin arriva sur les lèvres de mon amour, qui lui non plus n'avait rien oublié:

-"Et moi, je pense toujours ce que je t'ai dit..."

-"Quoi??Que tu avais faim de moi!?"

-"J'ai toujours faim de toi...Mais...Euh..."

-"Simon..."

-"Tu es toujours...Bandant de ouf!"

Je pouvais lire l'envie sur son visage, pour autant...Le timing était contre nous. Je pris le parti de jouer de la situation...Faisant monter la tension entre nous, en détournant les mots de cette fameuse matinée:

-"Enfin...Là, tout de suite...Tu n'auras pas le temps pour me démonter!!"

-"Pfff...T'es grave...Si tu me mets au défi...Je suis sûr, que je peux te faire jouir en moins de temps qu'il en faut..."

Je le coupai, déjà trop enflammé à l'intérieur:

-"Je ne doute pas de tes talents...Mais, quelques minutes ne suffiront pas...Je me connais... Et je n'ai pas du tout envie, de descendre rejoindre notre famille...Avec ça!!"

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