Chapitre sans titre 169

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Je n'avais pas vraiment l'intention d'aller à l'entrainement. Tellement épuisé, d'avoir encore eu à débattre. Mon fiancé m'avait suivi à la trace, arrivant quelques secondes derrière moi dans notre chambre. Je m'effondrai sur le lit, tout en prenant de grandes respirations sonores:

-"Argh...Ils m'ont cassé la tête...J'ai une migraine de fou!"

Je remuai la tête dans l'oreiller, cherchant du calme et de l'introspection. Je sentis les doigts de mon partenaire de vie, s'introduire dans ma chevelure. Il me caressa le crâne avec douceur, avant de me susurrer dans le cou:

-"La matinée n'a pas été des plus faciles, je sais bien."

-"Entre Félice qui t'agresse, et Vincent qui aoute Jorgen...Je crois, que la journée va finir en apothéose!"

-"Ouais...A cause de moi, qui ai encore mis mon grain de sel!"

Je me retournai, faisant face à mon compagnon. Ses prunelles sublimes me regardaient avec tant d'intensité. Il était si calme...Son visage entier n'était que poème. Je transposai mon amour dans un sourire, reprenant ses mots...Que je trouvais si durs:

-"Tu as voulu, venir en aide à un ami...Et tu ne vois le mal nul part, alors que ce monde se fait de plus en plus amère."

-"Petite baisse de moral? Tu as quelques choses dans le regard, qui me dit que tu vas mal..."

-"Je me sens si fatigué...Quelques fois, moi aussi je rêve d'insouciance...Je voudrais juste, qu'on me laisse avoir mon âge...Encore un peu."

Simon se faufila à mes côtés, me poussant tendrement pour venir au plus près de moi. Il s'adossa au mur pour venir m'offrir ses bras. Je m'y fondis avec bonheur, reprenant calmement ma respiration dans ses boucles enivrantes. Je n'avais plus rien à sortir, et me laissai bercer...C'était d'ailleurs devenu un rituel, dont mon âme sœur avait le secret. Nous n'avions pas besoin de nous parler pour nous comprendre, nous étions tout simplement connectés...Il était la solution à tous mes problèmes depuis toujours...Et pour toujours.

J'avais dû m'assoupir, quand un doux baiser sur ma joue me sortit de ma torpeur. Les yeux de biche de mon futur mari papillonnaient, avec un besoin d'attention. Il commençait à gigoter, preuve que je devais dormir depuis un bon petit moment. Je me frottai les yeux tel un enfant grognon, avant de regarder ma montre. Je n'eus pas vraiment besoin de commenter:

-"Tu dors depuis une bonne heure...Mi Amor."

-"Et tu me regardes, depuis tout ce temps?"

-"Ton visage apaisé, est le plus merveilleux des spectacles!"

-"N'importe quoi...Un spectacle...Pfff..."

-"Je suis sincère...Je te trouve terriblement beau. Je pourrais te regarder dormir, pendant des heures entières."

Ses yeux parlaient pour lui, et mon cœur était entrain de fondre. Je tentai l'humour, mettant en exergue son impatience:

-"Mais, je suis trop lourd...Et tes bras commencent à s'engourdir...Tu vas devoir te donner un peu plus à l'aviron, si tu veux me contempler tout en me gardant dans tes bras!"

-"Je n'ai pas besoin d'être plus costaud! Et...Ce n'est pas en faisant la sieste, que je risque de me muscler! Tu n'es absolument pas lourd...C'est quoi encore cette bêtise!?"

-"Alors, pourquoi tu remues dans tous les sens?"

Encore une fois, mon amour se montra sans filtre...Une lueur de vérité dans les pupilles:

-"Ca c'est parce que, j'ai envie de toi...Et que le moindre de tes mouvements, me rend dingue!"

-"Même quand je dors??"

Young Royals 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant