Chapitre sans titre 172

416 16 95
                                    

Nous nous étions arrêtés devant l'immeuble d'Oscar, laissant Jorgen descendre après l'avoir encouragé du regard. Je profitai de ce moment d'accalmie dans la voiture, pour envoyer un message à Simon. Je me doutais qu'il devait tenir compagnie à Walter...Pour autant, ce qui me vins à l'esprit fut tout autre. Je textai mes pensées, à une vitesse éclaire: "Tu me manques mon amour. Si tu savais, comme j'ai envie de toi. Je t'aime."

Malin m'observait tendrement, un sourire agréable sur le lèvres:

-"Je suis très fière de toi..."

Je relevai la tête, transposant mon interrogation dans un regard des plus attentifs:

-"Quoi? Pourquoi tu dis ça!?"

-"Ce n'était pas facile...Mais, tu as tenu bon...Pour Stefan, et pour Walter!"

-"Peut-être...Mais, je ne pourrais pas réparer le préjudice causé à Jorgen."

-"Tu n'as rien fait de mal."

-"Je ne veux pas, qu'il ait des ennuis...Tu sais comment sont les autres, à Hillerska!"

-"Peu importe, ton professeur est fort. Il a dû en voir bien d'autres...Et, il sait très bien...Qu'à présent, il a une famille!"

Je me remémorai activement, tout ce qu'il avait fait pour moi...Y compris dans les moments les plus durs. Je ne pouvais, qu'acquiescer les dires de ma sœur de cœur:

-"Il est devenu bien plus, que mon simple professeur. Ses conseils avisés, nous ont évité de sacrés drames!"

-"J'ai cru comprendre, même si j'étais absente...Tu as bien conscience...Qu'après Hillerska...Vous ne pourrez plus vous autoriser, ce genre de colères!?"

Je ne comprenais pas vraiment où elle voulait en venir, mais ne perdis aucunement mon ton fraternel:

-"Ce genre de colères?? J'ai encore une fois l'impression, d'être traité comme un enfant! Tu sais très bien, que c'est bien plus compliqué que ça!"

-"Effectivement...Mais, je me dois d'être là pour vous deux...Et parfois, mon rôle de "grande sœur" n'est pas facile!"

-"Vas-y! Dis moi les choses, comme tu les penses... Enluminer les mots...Tu sais, que ça me rend dingue!"

Je me pris la réalité de plein fouet, même si Malin sut garder son calme olympien:

-"Quand tu auras terminé tes études, dans ce cadre privilégier et protecteur. Crois-tu vraiment, que ce sera pareil entre Simon et toi? Ici...Tu peux te permettre, de lui céder le moindre de ses caprices...Comme j'avoue le faire aussi. Mais, que tu choisisses de partir faire le tour du monde...Ou de prendre ta place au sein du royaume...Tu n'auras pas le choix, et les sentiments mêmes les plus douloureux, n'auront plus le droit de ternir ton visage! Tu seras épié...Et Simon aussi. Il faudra tenir la distance...Car ce monde, n'est pas des plus sécures!"

Je n'avais retenu que quelques mots de sa tirade, qui me firent bondir:

-"Donc, je suis selon toi celui qui cède!? A croire, que tu penses la même chose que Vincent!"

-"Ne le prends pas comme ça! J'essaye juste de te préparer à ta vie d'adulte....Et...."

Je la coupai dans ses explications, tentant de ne pas perdre le fil de ma rage naissante:

-"Donc, Simon fait sa princesse...Et moi, je n'ai pas les couilles pour le remettre en place!! C'est ce que toi aussi, tu veux me dire!?"

-"Pas du tout...Tu dérailles complétement! Tu donnes lecture directe, à la moindre de tes émotions. Rien que tout à l'heure, avant d'arriver à la boutique...Si tu veux, je peux énumérer d'autres exemples. Je ne veux pas, qu'il vous arrive malheur...C'est tout! Simon comme toi, n'êtes pas encore armés!"

Young Royals 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant