faiblesse ⚠️

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Sophia

Il est tellement beau ce bébé, je l'admire comme ça sans relâche enfermés dans une autre pièce de la suite du prince Samir.

J'arrête pas de verser des larmes pour ce pauvre être qui ne connaîtra jamais sa mère. Que j'aimerai avoir sa garde pour lui parler d'elle tout le temps car c'est sûre que ce sans cœur qui lui sert de père ne le fera jamais.

_ hey...salut toi...tu t'es calmé, hein ? Je dis proche de son visage en tenant sa petite main. Il est si mignon que j'ai envie de le croquer.

Est-ce que mon bébé aurait été ainsi aussi si son père ne s'en était pas débarrassé ? Je me demande bien ce que ma vie aurait été s'il avait survécu, en tout cas une petite partie de moi l'a vraiment désirée en apprenant sa présence en moi.

_ n'aies pas peur de moi. J'ai été très proche de ta maman tu sais...elle m'a beaucoup protégée.

Je lui parle de mes aventures avec sa mère même s'il ne s'en souviendra jamais ni ne me comprendra. Au bout de quelques minutes le voilà qui s'endort, Zakaria est vraiment un porte bonheur c'est peut-être pour ça qu'Émir l'a reconnu et c'est un soulagement qu'il ne s'en est pas débarrassé étant donné qu'il est dépourvu de....

Toc toc toc

J'ai même pas envie de le voir en ce moment, par contre je suis quand-même reconnaissante qu'il ait pu amener cet merveille dont j'ignorais l'existence.

_ oui. Je dis d'un ton nonchalant.

Il ouvre la porte et le voilà qui se présente on dirait un chien battu et ensuite avance vers nous pas à pas avant de s'agenouiller près du lit observant l'enfant dormir.

_ enfin il s'est endormi...il n'arrêtait pas de pleurer. Dit le prince sans quitter l'enfant des yeux. Je l'observe comme ça me demandant si réellement il a retrouvé son humanisme ou il cherche à ce faire une place dans ce monde dont il prenait tout pour acquis.

_ oui...je réponds simplement.

Celui-ci lève les yeux vers moi par la suite. On se regarde ainsi un long moment au point où je me demande comment j'arrive à maintenir le contact visuel tant j'avais du mal à le supporter.

_ Sophia, je sais que tu ne pourras jamais me pardonner pour tout le mal que je t'ai fait. Mais je ne cesserai quand-même de supplier ton pardon jusqu'à la fin de mes jours.

_.....

Il le disait d'un ton calme et posé, c'était relaxant. J'avais même un peu pitié j'avoue, peut-être qu'au fond de moi c'est juste un mélange de rage, de compassion et de limite...un cocktail amère que j'arrive pas à avaler.

_ Sophia....

Alerte...alerte...alerte !!

Il avait à présent sa main sur ma nuque me regardant dans les yeux avec une air triste des yeux remplis de remords.

Tout mon corps frissonne, il faut vraiment que je réagisse mais je suis comme paralysée.

_ il faut que tu me crois vraiment...je tiens beaucoup à toi et Dieu sait combien il m'est difficile de te savoir si distante avec moi. Avant j'avais le contrôle sur toi, t'étais mon antidépresseur depuis le décès de mon épouse. Maintenant je n'ai plus droit sur toi et je reconnais puis accepte que t'es une jeune femme libre, independante. Je veux simplement te côtoyer en tant que telle, connaître ta personnalité vu qu'avant tu n'étais pas capable de te définir.

_....

Il s'approche de plus près et fait descendre sa main jusqu'à ma joue puis caresse lentement la peau avec son pouce.

Une malédiction Où les histoires vivent. Découvrez maintenant