Une malédiction

Scandale 🤯

Aujourd'hui était un jour spécial, Dieynaba allait recevoir les parents de son fiancé chez elle pour la remise de premier cadeau et finalisé l'union. La maison se remplit petit à petit tandis que la non désirée est enfermée dans sa chambre ignorant tout ce qui se passe.

_ as salamou'aleykoum ! Saluèrent la famille Sy, des gens très fortunés qui habitent aux États-Unis. C'est le jackpot chez les Ndongo..enfin plus particulièrement la mère de famille ainsi que la futur mariée.

_ aleykoum salam, entrez mes chers amis vous êtes chez vous ko galémone machallah madame Sy yodi fewi ( vous êtes ravissante madame Sy ). Sourit la maîtresse de maison très excitée d'avoir des invités prestigieux dans sa maison. Le père de famille un peu distrait échange quelques salamalec avant de les inviter dans le salon bien rangé et propre. Seydou, Racky, Dieynaba ainsi que la petite dernière qui peine à marcher firent leurs apparitions afin de saluer les invités. Les cadeaux encombrent l'espace, des valises ainsi qu'enveloppes sillonnent la petite table du salon. Haby Ndongo la maman était satisfaite et presque obnubilée par tout cet excès, elle lance un regard complice à sa fille Dieynaba qui mourrait de contentement.

_ voici la petite Houley ! Dit-elle en conduisant la petite dernière vers les invités, celle-ci intimidée hésite puis les observe avec crainte.

_ ya salmin Houley ko khoulata ( va saluer Houley, t'as peur de quoi ?) L'encourage son grand frère Seydou, Mayram Sy la maman du futur marié lui tend un billet de cinq mille pour l'inciter à se rapprocher ce qui irrite un peu Son père Lamine Ndongo car cette méthode d'approche n'était pas des meilleures, selon lui ceci pourrait pousser la petite à aimer l'argent avec son jeune âge. Contrairement à Haby la maman, qui elle encourage sa fille à aller récupéré l'argent des mains de cette dernière. Une fois fait, les présentations se poursuivent, les cuisiniers composés des voisines et membres de la famille étaient dans l'immense cours entrain de s'occuper de la préparation du repas, quelques connaissances étaient venues pour l'occasion et échangeaient avec celles de la famille Sy. Les murmurent fusent de partout, ils chantaient les louanges de cette riche famille tout en s'attardant sur les détails c'est à dire leurs habillement, éclat de peaux, accessoires ainsi que parfums.

_ wa Haby dal ngassi deh ( mais Haby t'as eu le jackpot on dirait ) lui murmure une voisine qui était venue pour l'occasion.

_ guiss ngeu deh ! ( t'as vu ! ). Dit-elle avec un sourire fendu jusqu'aux oreilles

_ bou baax sakh, samay bët né rathie ci niom ( parfaitement, je les bouffe presque du regard ) mais d'où Dieynaba a connu ces gens ?

_ les chiens ne font pas des chats ma chère ! Dieyna dafa beugeu lou baax mou diaral ko louné ! Elle se vente tout en souriant aux invités, les plateaux de rafraîchissement arrivent tout le monde se sert, lait caillé à volonté avec quelques fruits, de l'eau minéral voir du jus en cette chaleur d'enfer.

_ yii Dieyna daal, damako fan ! Sinon, son futur mari est toujours aux États-Unis ? Demande la curieuse.

_ Oui, il sera là dans un mois ! Elle répond puis s'excuse au près de son ami avant de rejoindre son mari qui venait de lui faire signe. Ils s'éloignent vers la véranda, celui-ci était énervé et très mal à l'aise.

_ c'est quoi tout ceci Haby ? Il demande remonté.

_ xoldoum ? ( quoi donc ?) Elle demande d'un ton dure.

_ nous ne sommes pas des gens qu'on achète avec du matériel ! Ces personnes se croient au dessus de tout le monde, surtout cette dame qui se permet de faire des remarques désagréables sur notre mode de vie. Je ne tolère pas ce manque de respect jusque parce_qu'il s'agit de gens fortunés.