Le Prédateur 🏹

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Samir

Quelques semaines avant

Je suis parvenu à sortir de ce trou comme prévu. Disons que...j'en suis fière oui, étant donné que j'ai réussi à duper madame la psychologue.

Pour la remercier je lui ai fait monté au septième ciel avec ma langue experte...vous avez sûrement deviné "team esprit tordu".

Je savais que celle-ci n'étant pas indifférente face à mon charme et qu'elle mourait d'envie que je lui fasse découvrir des choses.

Cependant elle a vraiment craqué et moi j'étais pas dans le même délire, non seulement celle-ci n'était juste qu'un pion et en plus je n'avais que ma belle créature en tête, puis rien d'autre.

Il me fallait aller à sa recherche et lui montrer que j'avais changé entre temps, que j'allais plus me conduire en un parfait imbécile. Bon...j'espère aussi qu'elle est toujours cette naïve que je l'ai laissé, ainsi j'aurai pas de difficultés à me faire pardonné mon absence.

Je ne pense pas qu'elle sache que je suis derrière son avortement étant donné qu'elle n'était pas consciente des faits. Par contre elle a du comprendre quand-même lorsque la porte s'est retrouvée verrouillée juste après mon départ étant donné que la douleur a sûrement été intense pour elle.

Mais bon...j'ai une excuse à lui donner par rapport à celà et elle me croira car cette dernière m'a dans la peau. J'ai marqué son esprit, elle est sous mon emprise...donc je sais qu'elle viendra à moi facilement.

_ monsieur après vous ! Se décale le chauffeur après m'avoir ouvert la portière avec quelques gardes aux alentours et plusieurs voitures qui sillonnent l'espace.

Je monte aussitôt et lui ordonne de démarrer, plus vite je m'éloigne de ce centre et mieux se sera car plus jamais j'aimerai me retrouver ici.

Être enfermé est la pire chose qui puisse arriver à un mec comme moi. C'était l'horreur, j'ai mainte fois voulu mettre fin à mes jours malgré l'envie de revoir Sophia un jour. Et même si j'avais voulu me suicider j'aurai pas pu car ces fils de pute avaient mis toutes les dispositions qu'il fallait pour éviter celà. Après tout, je ne suis pas n'importe qui, jamais ils ne prendront le risque de négliger le prince héritier.

Je suis enfin libre, j'apprécie le paysage qui défile sous mes yeux. Il ne faut surtout pas que je dérape cette fois ci, je vais continuer à jouer mon rôle même si j'ai envie de faire payer à père tout ce temps d'agonie et la peur qu'il a laissé suscité en moi à cause de cette folle de Yasmina me montrant une image où l'on voyait le cadavre d'un albinos. Sur le moment j'avais l'esprit dérangé à cause de l'enfermement et donc j'ai aussitôt réagit puis y ai cru. Mais avec le temps j'ai compris que ce n'était pas possible étant donné que ma belle créature était bien en sécurité.

Je sais qu'elle est encore avec Hussein et connaissant bien ce dernier, Sophia est entre de bonnes mains.

Celui-ci a sûrement trouvé ma disparition suspect, je l'avais appelé au téléphone lui demandant de protéger Sophia de moi.

J'étais dans un moment de panique total car c'était la goutte d'eau de trop. Et pourtant je ne voulais pas le faire, mais j'avais pas le choix. Sophia ne pouvait pas me donner un enfant à ce moment là...ni jamais d'ailleurs. Elle était juste un soulagement, un divertissement, mon bien à moi.

Nous arrivons au palais, je sors de la bagnole puis avance assuré vers l'intérieur. Personne ne sait à part père que je devais sortir aujourd'hui.

Je monte aussitôt voir mon fils, celui-ci ne se trouve pas dans sa chambre donc je me rends vers l'espace réservé aux servantes puis croise ma mère.

Une malédiction Où les histoires vivent. Découvrez maintenant