Chapitre 45 : Une dette

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Il sort pour décrocher.

- Shu ? reprend Mikumo, Les médecins t'on expliqué ce que tu avais ?

- Non. répond-t-elle en continuant à manger son gâteau.

- Commotion cérébrale, contusions au niveau du thorax et une côte cassé.

- Aïe.

Comment ça "aïe" ?

- Comme tu dis. Tu t'es pas loupée. Franchement Shuvi, je pensais que tu serais plus raisonnable que ça.

- Je n'allais pas laisser Midoriya aller au devant du danger tout seul quand même. Dit-elle. Et puis au moins j'ai eu l'occasion de tester me capacités à l'épée en situation réelle, je n'ai pas perdu mon temps. Au fait merci de m'avoir forcé à faire de l'escrime pendant sept ans ça à été salutaire et profitable.

Elle soupire.

- Grâce au ciel ! J'ai été inspirée ce jour là !

Shuvi sourit.

- Parfois je me demande ce que dirais tes parents...

Elle semble pensive un instant et se tourne ensuite vers moi.

- Tu es Shoto Todoroki ?

- Oui.

- Je voulais te remercier. D'avoir sauvé la vie de Shuvi.

Elle ne peut pas le savoir... à moins qu'elle n'est remarqué que j'ai empêché que la température de Shuvi ne monte...

- Il n'y a pas de quoi.

A vrai dire... Si elle n'était pas restée toute la nuit sur ce tabouret à côté d'elle j'aurais volontiers pris sa place.

Elle me lance un sourire entendu.

- Bon. Je vais te laisser te reposer tranquillement Shuvi. J'ai de la paperasse à remplir et je dois passer au bureau. Si tu as besoin appelle moi. Je viendrai tout de suite.

- D'accord ! À toute à l'heure !

Elle sort. Je regarde Shuvi qui est toute souriante.

- Elle t'as menti. déclarais-je

- J'ai remarquée. Elle n'était pas comme d'habitude. me répond-t-elle

- Elle a passée la nuit sur le tabouret à côté de toi, et on l'a entendu hurler sur Gran Torino ce matin quand il est arrivé. dis je

- Todoroki ! fait Iida, Venus-san ne voulais peut être pas que Kansaki-san le sache.

Comment lui faire comprendre que j'ai eu peur pour elle...

- Ne t'en fait pas Iida. Ce n'est pas grave.

Je réagi au quart de tour.

- PAS GRAVE ? hurlais-je, Tu as failli y passer et tu dis que ce n'est pas grave !?

Elle semble surprise et blessé et me répond sur la défensive .

- Non. Ce n'est pas grave. Ça fait partie du métier. Ce sont les risques. Je ne comprends pas pourquoi tu t'énerves.

Je reste muet. Je suis évidemment bien conscient que je n'ai absolument aucune légitimité à lui hurler dessus.

Il y a un silence lourd de sous entendu et Midoriya entre à ce moment.

Pour elle, je suis juste un camarades de classe. Sur ce constat amère je sors.

Je ferme la porte Vénus est appuyée contre le mur.

- J'ai vue tes performances au championnat. dit-elle, J'ai été impressionnée.

Venant d'une pro de son niveau le compliment vaux son pesant d'or.

- Je ne pouvais pas le faire devant Shuvi parce que je ne savais pas si tu voulais qu'elle sache se que tu as fait pour elle cette nuit. Et aussi pendant le combat à mon avis, même si je n'ai pas eu tout les détails. Mais je tenais à te remercier correctement.

Elle me tend une carte.

- Mon numéro. dit-elle, Considère que j'ai une dette envers toi. Tu peux m'appeler au besoin je te rendrais service avec tout les moyens dont je dispose.

Elle est souriante.
Elle se tourne pour partir et fait.

- Une dernière chose, j'ai vue la façon dont tu regardes Shuvi. Rappelle toi seulement que je si tu la blesse... Je te le ferais payer. Au centuple, fils d'Endeavor.

Toute trace de sourire à disparu de son visage.

Elle revient à la normale et me fait un petit signe de la main avant de disparaître.

- - - - - - - - -

Le lendemain...

Iida est reparti hier soir.

Midoriya et Shuvi sont toujours alités à cause de leurs blessures.

Ils ont beaucoup discuté tout les deux.

Risquer sa vie ensemble ça créer des liens.

Leur complicité me met, malgré moi, hors de moi, ils semblent partager quelque chose de plus.
Elle n'arrête pas de sourire quand elle est avec lui.

Si...

Non. Même si je suis obligé d'admettre qu'il vont bien ensemble.

Nous ne nous sommes d'ailleurs toujours pas reparlé.

La télévision dans notre chambre ne parle plus que du Tueur de Héros, des sept super-héros et des quatre lycéens qui ont eu affaire à lui, et d'Endeavor qui a réglé l'affaire.

Ça aussi me met les nerfs en pelotte.

Tout est fidèle à l'annonce officielle de la police.
Comme l'a dit le commissaire, ni moi, Midoriya, Iida ou Kansaki n'ont été cités.

Nos blessures ont officiellement eu lieu pendant notre stage.

Étant légèrement blessé. Je suis reparti suivre mon stage.

Je suis parti sans dire au revoir à Shuvi pendant qu'elle appellait Kirishima.

Lui aussi... (nda: non non non ;-) )

Cette fille est un aimant. Elle va me rendre dingue.

En vrai je suis déjà dingue.
Et stupide.

OMEN  {Terminé}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant