OMEN {Terminé}

Chapitre 82 : Elle est en vie

Shoto n'était pas le seul à regarder les infos...

" On déplore la disparition de deux étudiants du lycée Yuei. Katsuki Bakugo qui avait été très remarqué lors du championnat sportif, et Shuvi Shiratori, fille adoptive de Vénus, l'héroïne américaine revenu au Japon pour que sa fille fasse ses études à Yuei, M. Yamada que peut-on penser de la disparition de deux des élèves les plus prometteurs de cette année. Et bien je crois qu'on peux dire que kidnapper la fille de l'héroïne qui est la raison du recul de la criminalité à New-York est très symbolique..."

Car à quelques kilomètres de là quelqu'un éteignit la télévision qui diffusait la même chaîne.

- Les médias nous font une pub monstre, c'est trop gentil ! T'es pas d'accord avec moi, Katsuki Bakugo.

Le cendré était attaché à une chaise. Il était pied et poing liés.

- Vous... perdez votre temps... souffla une jeune fille au cheveux rose.

Elle releva la tête vers ses ravisseurs. Il l'avait soigné à la va vite. Elle s'était débattu comme une lionne. Elle savait qu'elle n'allait pas tenir longtemps comme ça. Elle avait les deux bras cassé et son ventre commençait à s'infecter.

Elle souriait le même sourire que Mikumo lorsqu'elle préparait un mauvais coup.

Il l'avait attachée elle aussi. Il allait bientôt s'en mordre les doigts.

Contrairement à Bakugo, la patience était une de ses grandes qualités. Elle avait patienté un siècle dans un cristal alors deux jours avec des vilains ce n'était pas ça qui allait la défriser.

Enfin elle essayait de s'en persuader, mais au fond elle n'en menait pas large et de toute façon ses cheveux était raide comme des baguettes...

Tomura Shigaraki s'approcha d'elle. Il lui souleva la tête. Une lueur de défi dans le regard.

- Et en quoi je perds mon temps ?

- Je ne serai jamais une marionnette à votre service. Jamais. Je vous ai combattu pendant des années, ce n'est pas pour abandonner maintenant. Jamais je ne vous obéirait. J'aimerais mieux mourir que de tomber sous votre joug et de servir vos projet dément. Ni Bakugo ni moi n'avons l'intention de nous rallier à votre cause. Donc vous perdez votre temps.

Il éclata de rire.

Décidément elle avait du répondant.

- Mais enfin... nous n'avons pas l'intention de te demander de te rallier à nous. Nous avons d'autres projets pour toi. À moins que je ne décide de te tuer avant.

- Vous ne le ferez pas. Votre boss me veux vivante, je ne sais pas pourquoi, mais je le connais bien assez pour pouvoir affirmer sans trop me tromper que celui qui me tuera passera un très mauvais quart d'heure. Son dernier quart d'heure même.

Il lacha son menton et sa tête bascula d'un coup.

Les vilains sortirent de la pièce et Bakugo demanda en grognant.

- Ça va, tu tiens le coup ?

- J'ai connu pire ne t'en fais pas. Je suis plus solide que j'en ai l'air.

- Comment ça "pire" ? Pire que d'être retenu en otage par des vilains et blessée ? C'est possible ?

Il avait perdu son ton condescendant. Elle le trouvait presque sympathique.

Elle repensa à ce long siècle de souffrance et de solitude.

- Oui... crois moi... j'ai connu pire. Et c'est rien par rapport à ce qui va arriver.