OMEN {Terminé}

Chapitre 128 : Cauchemar

J'avais oublié de publier ce chapitre et je viens de le retrouver dans mes doc sur word... -_-

Je m'auto-désespère.

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Je relève la tête et me tourne vers le visage de Shoto. Je dissipe les lames de cristal qui était apparu instantanément...

- Tu m'as fait peur... murmurais-je

- Tu m'as fait peur en premier. Répond-t-il

- Eh ? Qu'est-ce que j'ai fait ?

Il ne me répond pas et pose un regard sombre dans le vide. Je pose mes mains sur ses bras qui m'entourent toujours.

- Shoto, tu veux bien me lâcher ?

- ... Et si je dit non ? Tu vas encore disparaître si je te lâche.

Je fait mine de réfléchir un moment.

- Dans ce cas là je me retrouverai dans une situation compliquée.

Il me regarde, interloqué.

- Si tu ne me lâche pas je ne vais pas pouvoir me retourner pour te faire un calin.

Il a un moment de flottement puis il soupire en écartant les bras et en détournant le regard.

Je le prends dans mes bras en affichant un sourire satisfait. Je suis sûre qu'il a rougit.

Je me colle contre son torse, et murmure.

- C'est chaud...

Il me prend dans ses bras sans préavis et affiche son air sérieux et concentré.

- Sh-shoto !?

- Tu vas attraper froid. Quel idée d'aller sur le balcon pieds nus.

Il me dépose sur le lit et s'allonge à côté de moi avant de me prendre contre lui en activant son Alter.

Il y a un silence, son menton est posé sur le sommet de mon crâne et je rompt le silence après un moment.

- Je peux te poser une question indiscrète ?

- Hum ?

Je me redresse pour pouvoir observer sa réaction et je m'appuie sur mon coude pour soutenir mon poids. Je suis tourné sur le ventre et je le surplombe.

- Tu... as eu beaucoup de petite amies avant mon retour ?

Malgré la faible luminosité je le vois qui pali et je sent qu'il se crispe.

- Si tu ne veux pas répondre c'est ton droit ! Repris-je, gênée. C'est juste que...

... même si tu pensais que j'étais morte, je suis jalouse que tu ais d'autres conquêtes... et comme je n'arrivais pas à t'oublier, j'aimerais me rassurer vis-à-vis du fait que tu dois trouver étrange que je sois vierge.

Il me dévisage et comprend où je veux en venir. Il passe un mèche de mes cheveux derrière mon oreille et répond :

- Ce n'était pas vraiment des petites amies... C'était plutôt... comment dire, des coups d'un soir...

Satisfaite de la réponse je m'allonger à nouveau et me blotti entre ses bras en répondant :

- Soka.

Je ferme les yeux et je m'apprête à me rendormir mais après quelques secondes, Shoto demande :

- Et toi ?

- Uh ?

Surprise par sa question, je me redresse à nouveau et je fronce les sourcils.

- Tu as bien senti que j'étais vierge ?