Chapitre 61 : Pardon

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Tomura Shigaraki pensais qu'All Might était à l'origine de tout.

La vérité était toute autre.

L'oméga était une jeune fille qui fixait la ville depuis sa voiture. Des larmes roulants sur ses joues.

Elle chuchotait.

  - Désolée Momo.

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Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent. La jeune fille qui en sortit ne remarqua même pas les deux femmes, qui les attendaient assises sur le canapé, se lever.

Elle passa par la cuisine attenante et monta dans sa chambre.

Elle posa son sac et s'assis en face de la baie vitrée. Son chat qui dormait sur le lit, vient s'allonger prêt d'elle. Elle le caressa négligemment, les yeux fixant le vide.

L'envie d'en finir avec cette vie et de rejoindre ses parents lui traversa l'esprit.

Après tout, qu'est-ce qui la retenait ?

Une lame de cristal dans la tête et on en parlait plus.

Elle secoua la tête et chassa cette idée.

Ses parents s'était sacrifiés pour qu'elle puisse vivre. Pas question de bafouer leur sacrifice de cette façon.

Mikumo, Kirishima, Yuriko, Daryume (même si elle lui en voulait un peu) était là.

Et Todoroki.

En y pensant les larmes lui remontairent. Elle le savait, ce serait moi douloureux avec le temps.

Elle posa son front contre la baie vitrée. Le chat se posa sur ses jambes et se mit à ronronner, il ressentait sa tristesse.

Le visage blessé de Momo s'imposa à son tour.

Elle lui avait fait du mal. Elle le savait et elle culpabilisait.

Mais au moins ce serait une personne de moins en danger.

Elle était tel une catastrophe naturelle. Dangereuse et dévastatrice. Elle se demanda si Tsunami ne serait pas un meilleur nom d'héroïne.

Mais même ça elle n'était pas sûre de le vouloir.

Être une héroïne.

Non ce n'était pas vraiment un rêve.

Certes, elle admirait beaucoup les héros comme Mikumo ou ses professeurs qui risquait leur vie chaque jour mais...

Même si se battre ne la gênait pas, elle était tentée, après toute ses années de combat, de vivre en ermite dans les montagnes où personne ne pourrai la retrouver.

Les vilains elle avait donnée.

Il y a quelque jour elle avait eu 117 ans.

Elle en avait passé 102 à se battre.

Déjà ?

Oui, déjà.

Elle était fatiguée. Épuisée même.

Et elle était encore "jeune".

Oui, biologiquement elle avait 15 ans.

Elle attira son oreiller grâce à son Alter et posa sa tête dessus.

Elle était exténuée. Son téléphone sonna elle ne regarda même pas qui essayait de la joindre. Elle raccrocha directement.

Il sonna une seconde fois et elle l'éteignit.

OMEN  {Terminé}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant