Chapitre 70 : Toi

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Précédemment...

Il y a craquement et je matérialise mon épée en me retournant.

- - - - - - - -

Je reconnais la personne qui arrive à côté de moi et je baisse mon arme.

Je la dématérialisé en même temps que les lames qui flotte à côté de moi.

Je rougis.

- Bonsoir. dit-il simplement

- Bonsoir Todoroki-kun. Qu'est-ce que tu fais ici ?

- Je n'arrivais pas à dormir.

- Après là journée d'aujourd'hui c'est surprenant.

- Tu peux parler... me répond-t-il.

Je me rassied sans répondre. Que dire de toute façon ?

- Ah... soufflais-je, tu as peut être raison.

- Et toi ? Qu'est-ce que tu fais là ?

Il n'est pas aussi bavard d'habitude. Je hausse un sourcils.

- Je ne dormais pas non plus, un mauvais pressentiment ou quelques choses de ce goût là.

Il s'assied contre le rocher et dit.

- Le couple sur ce cristal... c'était tes parents je suppose.

Je fais volte face.

- Co-comment...

- Je t'ai entendu le dire.

- Pour être honnête... Ce n'est qu'un vague souvenir, je ne suis même plus certaine qu'ils ressemblaient à ça. C'est horrible hein ? Je ne sais même plus à quoi ressemble mes parents.

- Je suis désolé.

J'ai un rire nerveux.

- Pourquoi ? Tu n'y peux rien.

Il s'assied sur le rocher.

Nous sommes dos-à-dos.

- Je me souviens du soir de leur mort. Mon père est parti le premier. Il voulait protéger ma mère. Je t'épargne les détails. Ma mère à eu le temps de me dire adieu mais pas mon père.

Cette conversation est vraiment surréaliste. Mais parler avec lui m'apaise.

- Je suis désolé.

- Tu n'y es pour rien.

Tu n'étais pas né d'ailleurs, et tes grand parents non plus. Je m'abstiens de l'ajouter mais de justesse.

- Ils ont arrêté l'assassin ?

- Non il est encore dans la nature.

- Oh.

- Comme tu dis. Mais le problème sera bientôt réglé.

Oui. Bientôt ce sera fini. Je réglerai ce problème.

- C'est ça qui t'empêche de dormir ? Demande-t-il

Il est perspicace.

- Entre autres. Répondis-je

Je ne vais pas lui répondre que lui aussi il m'empêche de dormir... Mais pas pour les mêmes motifs.

- Et toi ? repris-je, Qu'est-ce qui trouble ton sommeil ?

Il se lève et se plante en face de moi avec un air sérieux et répond du bout des lèvres.

- Toi.

Je cligne des yeux, incrédule.

- P-pardon ?

OMEN  {Terminé}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant