OMEN {Terminé}

Chapitre 65 : Douleur

Précédemment...

- Donc si tu meurs...

- On perds notre Alter... fini Midoriya.

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- Ah non ! s'exclame Recovery Girl, j'en ai assez de vous trois ! All Might, fait quelque chose pour arrêter de mettre ces gamins en danger !

Je ne suis pas une gamine.

- Je vais dire à Shota d'éviter d'utiliser son Alter sur Shuvi car ça met sa santé en danger. Ça te convient ?

- On va dire ça.

Elle sort de l'infirmerie en marmonant.

Je me lève, mon flanc gauche me tire.

Je grimace. Aïe.

Midoriya me regarde d'un air inquiet et All Might semble perdu dans ses pensées. Je fait un sourire rassurant à Deku et je me lève.

Ils ne doivent pas savoir.

Je cache la douleur et j'essaye d'avoir une attitude normal, je récupère mon sac et je me change derrière un rideau.

Je souhaite une bonne soirée aux deux garçons et je sors du lycée.

Je sors du bâtiment et j'arrive à mon casier. Je dois me dépêcher.

Kirishima est là.

En pleine conversation avec Yaoyorozu.

Et Todoroki.

Ils ne m'ont pas vu et tout les trois s'éloignent, je reste muette d'étonnement.

J'ai une confiance aveugle en Kirishima mais...

Pourquoi il discute avec eux ?

Troublée, je remets rapidement mes chaussures et je retrouve Daryume à la sortie du lycée.

Il faut que je me dépêche.

Le trajet se passe en silence et nous arrivons à la maison.

Je vérifie que la voiture n'est pas tachée et je prends mes affaires pour remonter.

Je monte rapidement dans ma chambre et je soulève mon t-shirt en essayant de le décoller doucement pour constater les dégâts.

Une plaie béante dégouline de sang et tante de cicatriser comme il y a bientôt sept ans. Je grimace.

Heureusement que Recovery Girl ne l'a pas vu. Parce que si Mikumo l'apprend, je ne pourrai pas aller au camp d'été... Protectrice comme elle est, elle va m'enfermer à l'hôpital...

J'ai mal.

J'ouvre le placard en dessous du lavabo et je sors une boîte connue de moi seule.

Je sors des bandes de gase pour désinfecter et je les pose dessus. Des larmes me monte aux yeux et je me mords la lèvre pour ne pas hurler.

Je m'assied en gémissant, je suis loin d'être masochiste mais là, je suis obligée.

Je plante une aiguille en cristal dans mon abdomen et je la fait passer de l'autre côté de la plaie.

Une vague nauséeuse me monte aux nez et je la refoule du mieux que je peux.

Je tire pour rassembler les deux côtés de la plaie. La douleur me submerge.

Je menace tourner de l'œil. Je dois m'accrocher. Je fait le noeud et je coupe le fil.

Mes yeux sont brouillés de larmes.