Chapitre 129 : Elle est là.

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Chapitre écrit pendant mon cour de géopolitique donc si il y a plus de faute que d'habitude c'est normal.

Vous l'avez compris mais ce chapitre est le début des bonus.

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Pdv Shoto :

C'était un matin frais et lumineux.
Le silence régnait dans la maison simplement troublé par le gazouilli des oiseaux à l'aurore.

Il y avait un peu de brume comme souvent au petit matin à Kyoto et une douce lumière doré traversait la fenêtre quand je me réveillait en l'ayant dans les bras pour la première fois.

Son visage endormi semblait paisible et je remis une mèche de sa longue chevelure rose derrière son oreille.

Le jour où nous nous sommes rencontrés je n'aurais jamais imaginé ce qu'elle signifierait pour moi.

Cette femme endormie à mes côtés valait tout les trésors du monde à mes yeux.

Et même si je ne me rendais pas encore bien compte de ce qu'il se passait, je savais une chose : elle est là.

Elle semblait dormir calmement et, à mon grand soulagement, ne pas faire de cauchemars.

J'observais sa respiration, l'esprit apaisé et la tira doucement vers moi en lui embrassant délicatement le front.

Je fronce les sourcils en remarquant sa température corporelle un peu basse et augmenta la température dans la chambre de quelques degrés grâce à mon Alter, culpabilisant soudainement de lui avoir fait faire du sport comme ça la nuit dernière alors qu'elle est encore convalescente.

Elle était si frêle. Sa fragilité m'avait toujours fait peur. Déjà à l'époque où nous combattions Stain je la trouvais trop frêle mais les stigmates de ses années avait rendu sa constitution déjà délicate encore plus gracile.

Elle senti sa chaleur corporelle augmenter et elle soupira d'aise, toujours endormie, et colla sa tête contre mon torse. Elle marmona :

- Shoto...

Cette femme est dangereuse. Elle est beaucoup trop mignonne. Ça devrait être illégale.

Je la pris dans mes bras en chuchotant :

- Je suis là, mon amour.

Je restais allongé en observant sa respiration un moment et fini par caresser doucement sa joue du bout des doigts.

Elle grogna légèrement, dérangée dans son sommeil et me faisant sourire.

Elle cligna des paupières plusieurs fois et fini par relever la tête vers moi.
Elle me dévisagea un instant avant de demander :

- Qu'est-ce qu'il y a ?

Ses yeux redevenus violets grâce à son Alter brillait comme des topaz dans la lumière du soleil mais le plus éblouissant restait son sourire.
Je ne pouvais pas être aussi mielleux dès le matin alors je décida de la taquiner un peu.

Je répondis en marmonant avec un sourire :

- J'étais juste en train de penser à tes gémissements de la nuit dernière.

Elle prit en un instant une vive et adorable couleur rouge et elle répondit, gênée :

- N-ne parle pas de ça... c'est embarrassant...

Elle cacha timidement sa tête contre mon torse et je vis le bout de ses oreilles devenir rouge également, j'eu un petit sourire.

Alors comme ça je lui faisait de l'effet ?

C'était une bonne chose si elle avait encore des sentiments pour moi.

Après s'être un peu remise de son embarras elle s'écarta légèrement de moi les joues encore rose et se tourna dans le lit pour se lever.

Je la vit grimacer légèrement en se levant.

Ah.

Elle m'avait attendue.
J'en avais eu la preuve hier soir...

Cette pensée était réjouissante. Depuis toute ces années, j'avais été le seul pour elle.

Elle essaya de changer de sujet et déclara en regardant l'horloge :

- Il est déjà si tard que ça ! Tu ne devait pas aller au travail ?

Je répondi toujours allongé.

- Pour être honnête... J'aurais aimé que tu dormes plus. Ton manque de sommeil commence à m'inquiéter. Et pour ce qui est du travail, pas besoin. J'ai pris ma semaine pour être avec toi.

Elle rougit légèrement et répondit simplement :

- Oh... Ce n'était pas nécessaire... Non pas que je ne sois pas contente mais... Tu vas certainement avoir une tonne de travail à ton retour.

Si c'était nécessaire. À ma bonne santé mentale en tout cas...

- Pas tant que ça. Et puis mes associés son assez compétent. À moins d'un gros pépin, personne ne nous dérangera.

... En plus, ce n'est pas en passant seulement quelques heures avec toi je vais te reconquérir... pensais-je

Elle ria légèrement et répondit, avec ce sourire que j'espère voir jusqu'à la fin de mes jours :

- D'accord dans ce cas !

Elle attrapa sa robe et l'enfila rapidement, après m'être habillé sommairement, je la pris dans mes bras, elle laissa échapper un petit cri de surprise et rougit à nouveau alors que je la portait jusqu'au séjour.

- Sho-Shoto ? Qu'est-ce que tu fais ?

- J'avais peur que tu te sentes inconfortable. Reste ici je vais faire des courses pour te faire une soupe.

Je la dépose sur le canapé en lui volant un baiser et me dépêche d'aller chercher de quoi faire à manger.

Si j'ai bonne mémoire et qu'elle n'a pas changée, Shuvi est un ventre sur pattes le matin. Où plutôt un petit dragon, elle aime ce qui est épicé.

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Je remonte l'allée, le sac de course dans ma main gauche et une petite boîte de velours rouge dans ma poche.

Je suis parti plus longtemps que prévu, j'entre sans faire de bruit et dépose le sac de course sur la table de la cuisine et je me dirige vers le salon où je l'avais déposée, pensant qu'elle s'est peut-être endormie.

J'arrive devant le canapé et constate qu'elle n'y est pas, je monte dans la chambre et ouvre la porte.

Personne.

Le lit est fait et les draps ont même été changé.

La panique me gagne.

J'ouvre toute les pièces en essayant de garder un semblant de sang froid.

Elle ne peut pas possiblement être encore partie ?

Quoi que je fasse, elle ne restera jamais prêt de moi ?

Je redescend et fait le tour de la maison en appellant son nom.

Je regrette déjà de l'avoir lâchée des yeux ne serait-ce que pour une heure.

Où est-elle allée ? Je commence à réfléchir, est-elle retournée à Tokyo ?
Pourtant Mikumo m'a assurée qu'elle parlait toujours de cette maison avec un grand sourire.

Je ne l'ai quitté que depuis une heure, elle n'a pas pu aller encore très loin.

J'arrive dans une pièce qui sert de transition entre l'intérieur et le jardin, un mouvement attire mon attention et je relève la tête.

Un longue chevelure rose tendre vole au vent.

Elle est là.

OMEN  {Terminé}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant