OMEN {Terminé}

Chapitre 127 : Adieu

Devinez qui vient de se rendre compte qu'elle avait oubliée de publier un chapitre ?

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Quelqu'un criait.

Des larmes de désespoir.

Dans cette obscurité totale les cris angoissés d'un enfant débordant de désespoir résonnait dans ma poitrine.

Je me demande pourquoi... Mais j'ai l'impression de reconnaître cette voix.

Je me redresse, haletante.

Un rêve... ?

Je regarde autour de moi, il fait encore nuit.

Je tourne la tête et mon regard se pose sur Shoto qui me tient dans ses bras.

Son visage est paisible, je passe une mèche de ses cheveux derrière son oreille et l'observe endormi un moment puis je soulève son bras qui est posé autour de mes hanches.

Je m'assied et me relève.

Mais mes jambes m'abandonnent aussitôt, déclarant forfait après le sport que j'ai fait plus tôt.

Je pique un phare.

C'est terriblement embarrassant.

Je m'entoure de cristaux pour me relever et vais vers le balcon en enfilant un peignoir.

Je m'émerveille en observant les étoiles, le ciel est dégagé et offre une vue magnifique.

Il n'y a pas de bruit, si ce n'est le murmure lointain de Kyoto.

Paisible et calme, c'est un silence que je n'ai pas connu depuis des années.

Je ferme les yeux pour écouter le silence et un cri strident s'élèvent à nouveau.

Je me redresse en sursaut, qu'est-ce que...

C'est la même voix que dans mon rêve...

Je n'aime pas ça...

Et si le son revenait aussitôt après que je me sois rendormi ?

Puis des bras m'entourent et je sursaute.

- !!!

Pdv Shoto :

Quand je l'ai vue tomber du ciel, je n'ai pas réfléchi, mes pas m'ont automatiquement portés vers elle.

Cette longue chevelure rose qui cascadait dans le ciel était pour moi le synonyme d'un désir irrépressible de voler vers elle.

Le bloc de glace s'est donc élevé dans les airs alors que j'hurlais son prénom. Elle tressaute et relève la tête vers moi.

Jamais je n'oublierai ses yeux à ce moment-là, une quantité incroyable d'émotions les traversaients mais ce qui m'a le plus marqué est sans aucun doute ce profond désespoir qui les remplissaient.

Je croyais rêver. Sachant que comme dans tout mes autres rêves dès que je réussirait à l'attraper elle disparaitrait à nouveau. Je tend la main vers elle en désespoir de cause.

Mais à ma grande surprise, elle relève la tête et me regarde avant de tendre la main vers moi elle aussi.

Ses doigts fins et les miens s'entremêlent tandis qu'elle se colle contre mon torse en faisant disparaître la pellicule de cristal qui l'entourait alors que nous glissons sur une rampe de glace.

Nous atterrissons et je n'arrive pas à me décider à la lâcher, elle ne semble pas vouloir s'écarter non plus. Je sens sa respiration le long de ma nuque et la seule pensé qui me traverse à ce moment-là c'est que c'est la première fois que je fais un rêve aussi réaliste.