OMEN {Terminé}

Chapitre 132 : Urgence

Pdv Shuvi

Le jour était déjà levé quand mes yeux s'ouvrirent, dérangé par un rayon de soleil.

Endormie sur le ventre mon regard se posa sur la bague qui sertissait mon annulaire gauche. Les événements des derniers jours me revinrent soudainement en mêmoire.

Presque aussi étrange que de savoir que j'allais adopter un enfant, la pensé que j'étais fiancée était extrêmement étrange.

Juste étrange. Pas désagréable, bien au contraire.

Je regardais ma bague en souriant et me retourna vers Shoto. Il était profondément endormi.

Ça faisait plusieurs jours que je n'arrivais pas à dormir. Sa présence était rassurante mais j'avais oublié comment marchait le sommeil, ces sept années avait déréglée mon horloge interne.

Affamée, je me levait, contente de retrouver progressivement l'appétit. Même si avec le sport que nous faisions, ce n'était pas étonnant.

Il avait beau m'avoir dit qu'il se tiendrait tranquille et qu'il voulait vraiment que je me repose, je n'avais pas vraiment pu résister et lui non plus.

Je m'extirpa donc discrètement de la chambre pour ne pas le réveiller et descendit dans la cuisine préparer quelque chose à manger.

Je repensait à cette êtrange rêve de la veille : un oiseau blanc volant vers moi et se posant au creux de mes mains, quand Shoto arriva derrière moi et me prit par la taille et embrassa ma nuque.

Je piquait évidemment un phare et tenta de me reprendre en le voyant sourire malgré son visage endormi.

- Tu ne dors plus ? Demanda-t-il.

- Non... Je n'ai plus sommeil.

Il afficha un air préoccupé et marmona :

- Je pense qu'il faut que je t'emmène voir un spécialiste... Ça m'inquiète.

Je m'approche de lui en souriant gentiment :

- Ça va juste prendre du temps, mon corps va reprendre les bonnes habitudes bientôt, regardes je me suis levé parce que j'avais faim. Ne t'inquiète pas, ça va bientôt rentrer dans l'ordre.

Il afficha une moue dubitative et je lui vola un baiser avant de me tourner vers le riz.

- Je te sers ?

Il hocha la tête, forcé d'admettre que j'étais meilleur cuisinière que lui et nous nous asseyons à table.

Le silence fut rompu par la sonnerie du téléphone de Shoto. Il ne bougea pas et continua à manger. Je demandis alors :

- Tu ne réponds pas ?

- Non. J'ai dit que je ne voulais pas être dérangé pendant que j'étais avec toi.

- C'est vrai mais tu as dit aussi qu'on ne te dérangerait pas si ce n'était pas important...

Il s'arrêta et se décida à se lever et décrocha son téléphone avec une voix sèche, à des milliers d'années lumières du ton que j'avais l'habitude d'entendre.

- Shoto à l'appareil. C'est pour quoi ?

- [...]

- Il y a des blessés ?

- [...]

- Qu'en dit Venus ?

- [...]

- D'accord. Je vois, merci de m'avoir prévenu.