Chapitre 130 : Je t'aime

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Je suis désolée mais en raison de l'oral du bac blanc de français je n'aurais pas le temps d'écrire ce week-end. Donc pas de chapitre avant jeudi prochain. Snif.
Lilienne

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Je pousse un soupire de soulagement. Il faut que j'arrête d'être paranoïaque.

J'avance vers elle. Elle regarde un cerisier et essaye de tendre la main vers les branches.

L'arbre semble vieux et je comprend soudain pourquoi elle semble aussi hypnotisée.

Dans les photos que j'ai retrouvé, il y avait cette image. Une femme enceinte aux cheveux lila était assises sur une balançoire et un jeune homme au cheveux rose à côté d'elle la regardait amoureusement.

Je m'arrête, elle ne m'a pas entendu et je ne veux pas troubler le moment, elle doit sûrement se remémorer des souvenirs.

Une brise se lève et ses longs cheveux rose se soulève tandis qu'elle relève la tête et sourit doucement.
Je suis surpris par la différence entre son sourire avec moi et son sourire en ce moment. Elle semble beaucoup plus... mélancolique. C'est normal cela dit.

Je vois une larmes rouler sur sa joue et je m'approche puis pose ma veste sur ses épaules.

- Tu vas attraper froid si tu restes dehors habillée comme ça.

Elle sursaute et se tourne vers moi en essuyant ses larmes d'un geste rapide et maladroit puis me répond en faisant comme si de rien était.

- Mais nous sommes en plein été...

- Oui mais il y a une forêt autour, nous sommes quand même en altitude et il y a du vent. Tu n'es plus immunisée contre les maladies je te rappelle.

Je la prends dans mes bras et chuchote :

- Tu as le droit de pleurer et de faire ton deuil tu sais.

Elle me sert un peu plus fort nous restons comme ça un moment avant qu'elle ne reprennent la parole.

- Merci...

Je la prends soudain pour la porter. Elle est beaucoup trop légère. Elle pousse un cri de surprise et je lui demande avec un ton faussement accusateur :

- Avoue, tu fais tout pour me faire mourir d'angoisse.

- Quoi ?

Je lui répond par un sourire énigmatique et me tourne vers le viel arbre en la posant doucement sur le sol.

- Il a une histoire ?

- Ma mère adorait lire ici. C'est ici que j'ai créé mon tout premier cristal.

Elle pose sa main sur le tron et caresse le coeur gravé dedans.

- Comme je ne contrôlait pas mon Alter de force et que j'étais petite j'ai un peu perdu le contrôle. Je ne me souviens plus comment mais j'ai atterri en haut de l'arbre. Mon père a eu un mal fou à me faire descendre. Ça semble insignifiant mais c'était le plus gros traumatisme de ma petite enfance.

Elle pouffe en se remémorant la scène puis sourit et se tourne vers moi.

- Cette arbre doit bien avoir trois cents ans. Les branches son cassante. J'étais juste entrain de me dire... que je suis vielle.

Elle marque une pose et baisse la tête. Son sourire à disparu.

- Malgré mon apparence, je vais bientôt fêter mes 125 ans. Tu sais que je suis en droit de demander à bénéficier de la retraite ? Dis, tu es vraiment sûr que tu veux supporter une veille comme moi ?

Elle est bouchée ou juste déjà sénile ?Je répond après un soupire.

- Je ne sais pas combien de fois il faudra que je te le dise mais ce n'est pas vraiment grave, je te le répéterais jusqu'à ce que tu te le rentres dans le crâne : Kansaki Shuvi, c'est toi qui va devoir t'accrocher parce que je n'ai pas l'intention de te laisser partir comme ça.

Elle rit et je poursuit sur ma lancée.

- ... Ma vie t'appartient depuis le moment où nous nous sommes rencontrés et c'est pas prêt de changer donc je te conseille de te préparer à m'avoir sur le dos jusqu'à ce que je rendent l'âme et même là je ne suis pas sûr que tu es la paix parce que je te chercherait dans notre prochaine vie aussi...

Je sors la petite boîte en velours de ma poche, et pose un genoux à terre.

- ...donc tant qu'a être enchaînés l'un à l'autre jusqu'à la fin des temps je me disais que ce serait bien qu'on fasse les choses dans les règles de l'art. Qu'est-ce que tu en dis ?

Elle me regarde avec une lueur d'incompréhension dans les yeux.

Elle se mord la lèvres inférieure, tant qu'elle ne me rejetera pas complètement, il est hors de question que la laisse filer.

Et je jure que je ne laisserai personne d'autre l'approcher tant qu'elle ne me rejetera pas.

Le premier qui lève le petit doigts vers elle, quelques soit ses intentions, il n'aura plus que ses yeux pour pleurer.

Elle me regarde, hésitante.

Es-ce que c'est trop tôt ?

- Mais... Eri... j'ai pris la décision de l'adopter...

Je réponds du tac au tac, je suis prêt à quasiment tout accepter et la gamine est adorable.

- Ce n'est pas un problème. Je veux fonder une famille avec toi de toute façon.

- Et... ta famille...

Elle réfléchit trop, je pose ma main sur son visage.

- Shuvi. Ne pense pas trop. Je t'assure qu'il n'y a aucun problème. Je suis déjà entrain de déplacer mon agence à Kyoto, cette maison est à toi, je veux juste que tu me laisses être avec toi. Pas de contrainte, pas de condition. Juste toi et moi.

Elle semble en profonde réflexion.

La connaissant, elle doit réfléchir à toute vitesse et peser le pour et le contre.

Elle me fixe et je la regarde avec mon regard le plus sérieux.

Elle fini par déclarer :

- D'accord.

Croyant à une hallucination auditive je la regarde héberlué.

- Je veux être avec toi mais j'ai peur de te faire souffrir... Mais j'ai l'impression qu'en essayant de rester loin de toi, je ne fait rien que nous faire souffrir tout les deux. Donc oui. Je veux t'épouser. Je veux être avec toi. Je veux viellir avec toi, et encore plein d'autres choses, tellement que je ne pourrais pas les lister... Je... Je t'aime... et je... je ne...

J'ai bien entendu ?

Je la prends par les épaules et demande :

- Qu'est-ce que tu viens de dire ?!

Elle me fais un sourire rassurant et doux avant de répéter.

- Je t'aime.

Ces mots... C'est la première fois que je l'entends les dire.

Je reste interdit et elle sourit :

- Shoto Todoroki, je t'aime. Je t'aime depuis si longtemps que je ne sais même pas depuis quand. Je t'aime tellement que parfois ça me fait peur. Je t'aime et je te donne ma vie même si elle est déjà à toi depuis longtemps.

Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase et je prends ses lèvres en otage.

OMEN  {Terminé}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant