Chapitre 54 : Déclaration

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Précédemment...

Il va falloir que je fasse quelque chose vis à vis de Kirishima... comme ce monstre est revenu, je ne veux pas le mettre en danger.

Je soupire.

- SHUVI !

Je sursaute. Et je tombe de ma branche.

- - - - - - - - - -

Je pousse un hurlement. Et je me sens tomber. Mais je ne sens pas la chute.

- Tiens ? dis-je en ouvrant un oeil

Je suis dans les bras de Kirishima qui m'as rattrapée au vol.

- Shuvi. Tu sais que tu n'es pas un oiseau, rassure moi?

- Hein ?

- Deux.

- Quoi ?

- Feur.

Il me pose contre l'arbre et s'assied à côté de moi.

- Qu'est-ce que tu fais ici toute seule ?

- Je ne suis pas toute seule, tu es à côté de moi.

- N'essaie même pas d'esquiver. Je repose ma question : Qu'est-ce que tu fais ici toute seule ?

- Je te cherchais.

- Tu me cherchais ? Assise dans un arbre ? Tu te moques de moi ?

- Tout à fait.

- Tout à fait ? demande-t-il

- Pourquoi tu paraphrases ?

- N'inverse pas les rôles s'il te plait.

Il ne lâchera pas l'affaire...

Ce garçon est plus entêté qu'une mule.

Je soupire je crois qu'il est temps qu'il sache et je lui déballe tout. Enfin pas tout non. Juste la partie ou j'ai huit fois son âge et ou le vilain qui a tué mes parents est revenu et qu'il m'en veux peut-être encore.

Je ne vais pas gâcher un siècle de secret pour le One for All...

Ce n'est pas tout à fait un mensonge, n'est ce pas ?

- ... C'est pour ça que je voudrais que tu restes loin de moi. Je t'apprécie beaucoup, tu es mon meilleur ami et je m'en voudrais vraiment beaucoup si tu faisais partie des dommages collatéraux.

- Tu veux que je reste loin de toi parce qu'un vilain t'en veux "peut-être" encore ? Ça veux dire qu'il y a une probabilité pour que ca ne soit pas le cas ?

- Oui...

- Donc je ne te laisserai pas, hors de question. Je vais me coller à toi comme une moule à son rocher.

La comparaison est marrante.

Il marque une pose. Ah, l'info à du monter au cerveau.

- Attends... Tu as bien dit que tu avais cent ans.

- Oui... cent dix-sept ans pour être exact mais c'est l'idée.

Il réfléchit...

- Tu es donc une vielle bique.

- Eh ! Oui je suis vielle donc tu me dois le respect !

- Non, tu as passé cent ans totalement coupé du monde dans un cristal au fond d'une grotte où ton corps n'a pas vielli. Psychologiquement et biologiquement tu n'as que quinze ans ma vielle.

OMEN  {Terminé}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant