La nouvelle collègue

Chapitre 20 - Une nuit ensemble

Pdv Elvire

Je sentais mon cœur battre si fort que j'avais l'impression qu'il allait exploser. À peine la porte fermée derrière nous, mon envie de toucher Olivia prenait le dessus, comme si j'avais réprimé ce désir toute la semaine. Mon hésitation au dépôt, la prudence mêlée à une certaine réserve, tout cela s'était évaporé maintenant que nous étions seules.

Je me laissais guider par une impulsion que je ne contrôlais plus, pressant mes lèvres contre celles d'Olivia avec une passion que j'avais jusqu'alors gardée enfouie. Je sentais la chaleur du corps de la belle blonde contre le mien, et lorsque nous nous regardions, je percevais dans ses yeux cette même lueur de désir qui brûlait en moi. Les mains d'Olivia glissaient autour de ma taille, m'attirant davantage, et nos baisers s'approfondissaient, plus intenses, plus impatients.

« Viens dans ma chambre... » murmura Olivia en se détachant de moi.

Un frisson parcouru mon corps. Je me laissais guider par l'excitation du moment, la suivant sans un mot. Une fois dans la chambre, je n'attendais pas. Je la poussais doucement sur le lit et me plaçais au-dessus d'elle, sentant chaque mouvement, chaque respiration.

En m'installant, je retirais mon chemisier, libérant une part de moi-même avec ce geste. Le regard que je posais sur Olivia était intense, presque avide. Je tirais délicatement sur sa cravate, la faisant glisser lentement avant de déboutonner sa chemise, laissant apparaître sa peau tatouée, son corps musclé. Ce contraste entre force et vulnérabilité, entre douceur et intensité, me fascinait. Je prenais quelques secondes pour admirer la vue, m'imprégnant de chaque détail, chaque courbe de se corps qui m'attirait tant.

Je me penchais à nouveau, mon souffle se mêlait à celui d'Olivia. Mes lèvres trouvèrent la peau douce de son cou, et j'y déposais une série de baisers. À chaque suçon, je laissais une marque discrète, comme un souvenir de ce moment partagé, comme pour dire sans mots ce que je n'arrivais pas encore à exprimer. Je savais que j'étais maladroite, incertaine, mais je suivais mon instinct, m'abandonnant aux sensations.

Je me laissais emporter par la douceur et l'intensité de l'instant. Ma main tremblante vint caresser la poitrine d'Olivia, et je ressentais sous mes doigts la chaleur et la fermeté de son corps. Olivia ferma les yeux, un souffle court échappant de ses lèvres, et ce simple son me donnait le courage de poursuivre, de me laisser aller sans retenue. Je comprenais, au-delà des mots, que mes gestes touchaient Olivia, que j'étais en train de créer quelque chose d'intime et puissant entre nous.

Olivia commençait à se tortiller sous mon corps.

« Touche moi... » murmura-t-elle d'une voix presque suppliante.

Un frisson de désir pur me parcourut. J'avais envie de la toucher, envie de lui faire du bien comme elle m'en avait fait la première fois.

Je répondais à cet appel avec une tendresse que je ne pensais pas posséder, mes gestes devenant plus assurés, plus audacieux. Nos corps se rapprochaient, s'entrelaçaient, comme deux vagues qui se rencontraient pour ne faire qu'un, et les murmures se mêlèrent aux soupirs dans une harmonie parfaite.

Je me retrouvais bientôt à cheval sur Olivia, son corps vibrant sous mes caresses, et je sentais une chaleur nouvelle, une intensité que je n'avais jamais connue auparavant. L'instant était presque irréel, comme si je redécouvrais chaque sensation, chaque fibre de mon être.

« Tu es magnifique. » murmura Olivia, les yeux brillants de désir.

Ces mots firent écho au plus profond de moi. Jamais je ne m'était sentie aussi vivante, aussi désirée, aussi moi-même.

Un mélange confus de sensations et d'émotions m'envahissait. Je ne comprenais pas tout à fait ce qui se passait en moi, comme si un flot de sentiments s'entremêlait sans que je ne puisse vraiment les distinguer. Mon cœur battait à tout rompre, mon souffle s'accélérait, et mon esprit était submergé de questions que je n'arrivais même pas à formuler.