Chapitre 63 - Entre potes

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Pdv Olivia

Le lendemain matin, je me réveillais seule. Les draps étaient encore tiède à coté de moi, Elvire avait du se lever il n'y avait pas très longtemps.

Je me redressais dans mon lit et baillais, l'excitation de passer la journée avec Benicio m'envahissait. Je voulais que ce soit une journée spéciale pour lui, loin de tout le stress et des tensions récentes. Je sortais enfin du lit et descendais les escaliers.

En entrant dans la cuisine, une scène familière m'accueillit. Elvire, déjà debout, préparait le petit déjeuner. L'odeur du café fraîchement moulu flottait dans l'air, mêlée à celle du pain grillé. Elle portait un de mes teeshirts, celui avec le logo de Wonder Woman, et fredonnait une chanson. La vision était belle.

« Bonjour, toi. » dis-je en m'approchant d'elle, un sourire aux lèvres.

Elvire se tourna vers moi, ses yeux pétillants de bonheur malgré une légère fatigue apparente.

« Bonjour, ma belle. Bien dormi ? »

« Oui, merci. Et toi ? »

Je l'enlaçai doucement par derrière, posant ma tête sur son épaule.

« Pas assez. » répondit-elle en souriant, je pouvais voir la fatigue dans ses yeux.

« Je suis contente que tu sois enfin là. Je préparais justement du café. Tu en veux une tasse ? »

« Oui, avec plaisir. » répondis-je en déposant un baiser dans son cou.

Je m'assis à la table de la cuisine et regardai Elvire verser le café. La façon dont elle se déplaçait avec grâce et assurance dans la cuisine me fascinait toujours. Elle me tendit une tasse fumante et je pris une gorgée, savourant la chaleur et le goût riche du café.

Elvire sourit et s'assit en face de moi, une tartine à la main. Nous continuâmes à discuter de tout et de rien, savourant ce moment de tranquillité ensemble. C'était dans ces instants simples que je réalisais à quel point j'aimais notre vie commune.

Peu après, Benicio et Elsa descendirent les escaliers, attirés par l'odeur du petit déjeuner. Benicio, encore à moitié endormi, se frotta les yeux et s'approcha de moi.

« Bonjour, Olivia. » dit-il en bâillant.

« Bonjour, mon pote. Bien dormi ? » lui demandai-je en ébouriffant ses cheveux.

« Oui. » répondit-il en souriant avant de se tourner vers sa mère. « Maman, j'ai faim. »

Elvire lui tendit une tartine recouverte de pâte à tartiner.

« Voilà, mon grand. Mange et prends des forces pour la journée. »

Elsa, quant à elle, s'assit en face de moi, son regard sérieux fixé sur téléphone. Elle était déjà habillée et coiffée. Elle mangeait ses céréales en silence.

« Ça va Elsa ? » demandai-je.

« Oui et toi ? » répondit elle sans le lever les yeux de son téléphone.

Je vis Elvire lever les yeux au ciel. Je ne savais pas trop comment m'y prendre avec Elsa. Parfois elle semblait ouverte à la discussion et d'autre fois elle se renfermait comme une huître.

« Ça va bien. Tu as quoi comme cours aujourd'hui ? » demandais je finalement.

« Anglais, maths et histoire. »

Je n'osais pas poser plus de questions, j'avais l'impression de la déranger un peu.

Après le petit déjeuner, alors que les enfants remontaient se préparer, je proposai à Elvire de prendre un moment pour nous deux. Elle acquiesça avec un sourire fatigué, et nous sortîmes ensemble dans la cour, chacune avec une cigarette à la main.

La nouvelle collègueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant