Chapitre 79 - Chaud froid

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Pdv Olivia

Le lendemain matin, Elvire et moi avions décidé de prendre la journée pour nous reposer avant de rejoindre son frère Pierre au restaurant en soirée. Je ne pouvais m'empêcher de sentir une légère angoisse monter à l'idée de cette rencontre, mais j'essayais de ne pas y penser pour le moment.

Je m'étais réveillée tôt ce matin car j'avais promis à Javier de retourner courir avec lui. J'appréciais vraiment ces moments passés avec lui. Il était un excellent partenaire d'entraînement, toujours encourageant et à l'écoute. Nous courions à un bon rythme, et c'était agréable de partager cette activité avec quelqu'un d'aussi passionné que lui.

Il avait aussi ce talent pour rendre les choses simples et agréables. Après notre course, j'étais pleine d'énergie, prête à démarrer la journée.

Une fois rentrés, je me dirigeais directement vers la douche. L'eau chaude me faisait du bien après l'effort, et je me sentais revigorée. Quand je sortais de la salle de bain, vêtue uniquement d'une serviette enroulée autour de moi, je retournais dans la chambre. En entrant je jetais un coup d'œil à Elvire qui dormait encore profondément enfouie sous les couvertures, ses boucles brunes éparpillées sur l'oreiller. Un sourire s'est dessiné sur mon visage en la voyant si paisible.

Je savais qu'elle avait besoin de se reposer, mais c'était plus fort de moi, je me glissais doucement dans le lit à côté d'elle, déposant des petits baisers sur son visage, son cou, puis sur ses épaules. Elle souriait dans son sommeil, murmurant quelque chose d'incompréhensible. Elvire bougeait légèrement, encore à moitié endormie, avant d'ouvrir les yeux, avec ce sourire que j'adore.

« Bonjour, mon amour. » murmurai je, à son oreille.

« Bonjour, mon Olivia. »  dit elle la voix encore enrouée par le sommeil.

Elle m'a rapidement attrapée pour me serrer contre elle, son étreinte réchauffant instantanément tout mon corps.

« Mais tu es toute froide ! » a-t-elle murmuré en grognant doucement alors que mes cheveux mouillés frôlaient son visage.

Je n'ai pas pu m'empêcher de rire en la voyant essayer de se réfugier sous les couvertures. Je me suis blottie un peu plus contre elle, savourant la chaleur de son corps. Chaque matin avec Elvire était un nouveau moment de bonheur pour moi, une nouvelle chance de lui montrer à quel point je l'aimais.

« Ehh c'est quoi ce truc mouillé sur ma joue ? » a-t-elle grogné en rigolant, en essayant de se protéger des gouttelettes qui s'échappaient de mes cheveux.

« Désolée, c'est l'effet de la douche. Mais je sais comment te réchauffer... »

Je l'ai attirée contre moi, la serrant dans un câlin réconfortant. Elle m'a rendu mon étreinte avec tant de force que j'ai presque cru qu'elle ne me laisserait jamais partir. J'étais bien dans ses bras, avec son souffle chaud contre ma peau.

Nous étions blotties ensemble dans le lit, la pièce plongée dans la pénombre. Elvire frissonnait légèrement, son corps réagissant au froid qui persistait malgré la chaleur de notre étreinte.

« Tu as toujours froid ? » murmurai je, sentant ses tremblements.

Elvire hocha la tête, ses yeux se fermant doucement. J'eus un sourire espiègle. Sans un mot, je me penchais et déposais un baiser léger sur ses lèvres. Puis, lentement, je commençais à descendre, couvrant de baisers chaque parcelle de peau que je rencontrais. Mon souffle chaud contrastait avec la fraîcheur que ressentait Elvire, la faisant frissonner à chaque contact.

Je poursuivais mon exploration, mes lèvres glissant de son cou à sa clavicule, puis plus bas, vers sa poitrine. J'embrassais tendrement ses seins, m'attardant sur ses tétons durcis. Chaque baiser était doux, presque innocent, mais laissait derrière lui une trace de chaleur qui commençait à chasser le froid. Elvire mordit sa lèvre, tentant de retenir les soupirs qui montaient en elle, consciente des murs fins qui nous séparaient de ses parents.

La nouvelle collègueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant